dimanche 28 juin 2020

Bénin/Décentralisation: quand la 4éme mandature se noie SC🌎🌏P-INF🅾S M🅾NDE (Des maires, adjoints et CA déchargés avant 2026 et pourquoi ?) Dimanche 28 juin 2020, 18h30







À peine installée, cette quatrième mandature serait en sursis et se noierait de jour en jour. Les problèmes ont débuté au lendemain des élections communales et municipales du 17 mai 2020, pourquoi pas  avant. L'exigence des 10% sur le plan national a eu raison de l'UDBN et du PRD. En lice mais pas siégés. En 2015, un conseiller peut se faire élire dans son arrondissement même si sa formation politique obtenait moins d'un pourcent. Un parti pouvait choisir une commune pour présenter de candidats. Sous Patrice Talon, tel n'est plus le cas. Il faut avoir de candidats dans les 77 communes alors que ces élections sont à caractère local. Le code électoral en vigueur a prévu que ce soit le parti majoritaire qui puisse désigner le maire, ses adjoints et les chefs d'arrondissement (CA). Ainsi, trois (03) parti politique dont un de l'opposition ont obtenu au moins 10%. L'Union Progressiste (UP) et le Bloc Républicain (BR) se sont partagés 70 communes contre 07 pour la Force Cauri pour un Bénin Émergent (FCBE). Mais l'installation n'a pas été facile dans plus de 40 villes. De Malanville, Bohicon, Calavi, Cotonou, N'dali, Nikki à Porto-Novo en passant par Parakou, par exemple, une première tentative d'installation des maires, leurs adjoints a échoué. Des conseillers municipaux étaient mécontents de certains préfets. Sur demande du gouvernement au Parlement, le ministre de la Décentralisation, Alassane Seidou était obligé de demander une loi d'explication. Le président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavlonou avait convoqué une session extraordinaire. Et en procédure d'urgence, les députés de cette huitième législature ont voté une loi interprétative et explicative afin de faciliter la poursuite de l'installation. Cette loi explique que dès qu'un parti politique a une majorité absolue, les responsables dudit parti  établissent leur liste de maire, ses adjoints et chefs d'arrondissement et le préfet les installe sans contestation. Dans le cas d'une majorité faible, les partis politiques font le jeu d'alliance, froment une liste et la transmet au préfet sans contestation. En cas de 00 parti majoritaire, le préfet procède au vote. Bien qu'il ait des communes où aucune formation politique n'a obtenu de majorité, on n'a pas assisté à un vote. Comment s'est-il passé la désignation des maires, adjoints et CA dans ces communes sans majorité ? Seuls des partis politiques peuvent répondre. Désormais, les partis politiques deviennent très forts comme aux États-Unis ou l'Anlc en Afrique du Sud. Des partis qui tendent à dépasser la Constitution de leur pays. Après l'installation il y a quelques jours, on constate encore de l'anarchie. L'Union Progressiste décharge des chefs d'arrondissement dans deux villes dont 01 à Cotonou. D'aucuns parlent de démissions et d'autres voient un forcing. Ailleurs, des conseillers communaux continuent de s'opposer au maire, adjoints et CA choisis par leur formation politique. Et maintenant, c'est le boycott des sessions communales. Cobly et Dangbo sont, entre autres, des exemples palpables. Tout cela au bout d'un mois environ. Et dans deux, trois, 06, 09 mois ? Et dans 01, 02, trois,..ans ? Que va-t-il se passer ? En tout cas avant 2026, fin de la 4ème mandature, beaucoup de choses sont en passe de se passer. Après la destitution des maires entre 2016 et 2017, n'allons pas nous assister au déchargement des maires et CAs ? Sans doute, ce serait bien possible. Et c'est déjà prévisible. Même les aveugles y voient. Ne soyons pas étonnés de voir des partis politiques déloger leur maire et CA dans les prochains jours. La Décentralisation n'est-elle pas en danger sous la Rupture ? Ou alors, qu'appelle-t-on décentralisation ? Cette quatrième mandature se noie. Qui pour la sortir de l'eau ? Et n'oublions par aucun maire n'a plus une force de recruter, nommer, etc. C'est Alassane Seidou qui l'a dit. Et si Patrice Talon sauvait cette décentralisation ? Puisque sans le président, le ministre Alassane Seidou des conseillers, maires, CA et préfets ne pourrait rien.




28 juin 2020, Talon,Seïdou
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Bénin/4ème mandature: la Cité des "Yowa" en 1ère session SC🌎🌏P-INF🅾S M🅾NDE (La mairie de Djougou réunit ses 33 conseillers ce lundi pour 02 jours) Dimanche 28 juin 2020, 17h00







Les tout nouveaux conseillers communaux de la Cité des Yowa se réunissent, ce lundi, dans l'hôtel de ville  pour la première fois. Et ce, sous la présidence du maire, Dr Malick Gomina. Ils sont, au total, 33 élus qui sont attendus dans la salle des réunions de cette maire de la ville carrefour au titre de la deuxième session ordinaire de l'année 2020. Il faut rappeler que la première, en janvier dernier et dirigée par le maire sortant, Abraham Akpalla, avait réuni 27 conseillers de la troisième mandature qui ont fini leur 05 ans début juin 2020. Cette session ordinaire va durer deux jours, apprend-on de sources médiatiques. Le maire Gomina et ses conseillers discuteront sur 09 points inscrits à l'ordre du jour. Entre autres, le compte rendu de la première session ordinaire de l'année 2020, le rapport d'activités du maire pour le compte du deuxième trimestre 2020 (soit les activités réalisées en avril, mai et juin 2020), le compte administratif de la commune de 2019, le règlement intérieur et la désignation des commissions permanentes. Ce lundi 29 juin, à l'instar du maire Dr Malick Gomina, trois (03) anciens maires élus conseillers pour le compte de cette quatrième mandature sont, aussi, attendus. Ce sont: Michaël Djara Bachabi, Alassane Zoumarou et Abraham Abishaï Akpalla. Comme à Djougou, plusieurs mairies du Bénin sont, aussi, en deuxième session ordinaire 2020. 




28 juin 2020, Djougou, Gomina
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samedi 27 juin 2020

Bénin/Présidentielle 2021: Tiando face à l'histoire pour la 2è fois SC🌏🌎P-INF🅾S M🅾NDE (La Cena dans un grand dilemme ? ) Samedi 27 juin 2020, 23h30min





Emmanuel Tiando, des parrainages mineurs et légers vont-ils faire invalider les dossiers de candidature de certaines personnes à la prochaine présidentielle ? Après les législatives de 2019, le président de la Cena, Emmanuel Tiando pourrait être face à l'histoire l'année prochaine. Et ce serait pour une deuxième fois sous le régime de Patrice Talon. Le Bénin retiendra que sous sa présidence, la Cena a organisé des législatives controversées avec "un parti à deux bras" En janvier 2021, la Commission Électorale Nationale Autonome (Cena) va débuter l'exécution du calendrier électoral en vue de l'élection présidentielle. C'était la même commission électorale dirigée par Emmanuel Tiando qui avait organisé celle de 2016 qui a connu une trentaine de candidatures. Une présidentielle libre, sans parrainage et transparente qui a, pourtant, permis au candidat Patrice Talon de devenir président aujourd'hui. Avec le parrainage qui s'annonce, en principe, on devrait avoir au plus une dizaine de candidats. Puisqu'on a 77 maires et 83 députés. Au total 160 élus du peuple. Pour être candidat à une présidentielle selon la code électoral en vigueur, il faudrait recueillir 16 signatures de députés ou maires. Mathématiquement, 160 sur 16, on aura 10 béninois en lice. Le grand problème est que les deux partis politiques de la mouvance ont au moins 16 députés et maires, soit l'Union Progressiste (UP) et le Bloc Républicain (BR). UP+BR=153 députés et maires. Le seul parti politique de l'opposition, la FCBE a, seulement, 07 maires. Si UP et BR voudraient parrainer Patrice Talon seul, Emmanuel Tiando et la Cena auraient organisé une présidentielle avec un seul candidat en lice pour la première fois dans l'histoire du Bénin voire du monde entier et surtout au 21è siècle. Et ce serait une deuxième élection spéciale que Tiando organiserait. Nommé président de la Cena en 2012,  Tiando a organisé le 28 avril 2019 des élections législatives avec deux partis présidentiels "monocolores" et jumeaux pour le compte de la huitième législature. " Des fautes légères, et des fautes mineures" ont permis aux baobab (UP) et cheval (BR) d'être en compétition. Tandis-que "des fautes graves et majeures" ont disqualifié le PRD, Moélé-Bénin et la FCDB.  "Des fautes dangereuses auraient-ils recalé" l'UDBN, l'USL, la RE et la FCBE depuis le ministère de l'Intérieur ? Ces législatives se sont soldées par une crise meurtrière faisant au moins 04 morts. À la présidentielle prochaine, comment Tiando va-t-il faire alors que des candidatures sans parrains s'annoncent déjà. Le professeur Joël Aïvo, sans une annonce officielle, a, déjâ, entrepris des tournées politiques dans le pays en vue de cette présidentielle. Membre du PRD, Aïvo ne sera-t-il pas recalé par des parrainages mineurs ? Quelles sont les garanties qu'a Joël Aïvo ? Veut-il rejoindre l'UP, le BR ou la FCBE ? Aïvo sera-t-il le dauphin de Talon ? Pour cette présidentielle, Emmanuel Tiando accepterait-il encore d'organiser une élection sans opposition ? La Cena va-t-elle organiser à nouveau d'élection exclusive ? Face à toutes ces interrogations, que fera Emmanuel Macron ? Démissionner ? Ou organiser cette présidentielle 2021 malgré lui ? Depuis 2015, Emmanuel Tiando s'apprête à organiser son cinquième processus électoral. Tous les regards tournés vers l'UP, le BR, Sacca Lafia, Joseph Djogbénou, la Haac, le Parlement de Vlavlonou, la Cena de Tiando et Patrice Talon. Si en 2021 le Bénin assistait à une candidature en lice, que diraient la Communauté internationale, la Cedeao, l'UA et l'ONU ? Le parrainage, un plan d'exclusion ou une avancée en Démocratie ?



27 juin 2020, pht Tiando
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Bénin/Fermeture d'ambassades: la diaspora béninoise privée du vote à la présidentielle 2021? les enjeux SC🌏🌎P-INF🅾S M🅾NDE (Talon devrait y penser en urgence) Samedi 27 juin 2020, 09h00min






Et si Talon regardait très loin ! Beaucoup de citoyens béninois de la diaspora pourraient-ils ne pas voter à la présidentielle de février 2021 ? C'est bien possible. Qu'en penses alors le gouvernement de la Rupture ? Aux élections présidentielles, tout citoyen qui a au moins 18 ans a le droit d'exprimer son vote quel que soit là où il se trouve. Il doit avoir son mot à dire sur le choix du premier magistrat de son pays. À cet effet, le jour du vote,  tout État accepte que la diaspora exprime son vote dans les ambassades. Le Bénin a toujours aussi adopté cette méthode diplomatique. De Kérékou à Boni Yayi en passant par Nicephore Soglo, la diaspora béninoise avait la facilité de voter, puisqu'on avait plus d'une trentaine d'ambassades voire plus. Ainsi, il suffit que l'électeur vivant à l'étranger se déplace dans la capitale où est souvent érigée l'ambassade. Il verra le dispositif du vote installé. Et la carte est jouée. Les autres citoyens qui habitent les autres villes se déplacent vers la capitale. C'est comme çà dans chaque État d'accueil. Jusqu'au 16 avril 2012, pour rappel, les données du Ministre Chargé des Relations avec les béninois à l'étranger indique que près de 4,4 millions de personnes ont immigré vers les pays du monde. Et 98% ont au moins 18 ans. Les électeurs locaux du Bénin comptent autour de 5millions jusqu'aux communales de 2020. Force est de constater l'annonce de la réaménagement de la carte diplomatique par le gouvernement de Patrice Talon. On se demande si l'équipe actuelle s'est rappelée des présidentielles, surtout celle de 2021, qui aura lieu dans 07 mois et du chômage que vont vivre les personnels. Où est alors la promotion de l'emploi tant prôner par la Rupture à son arrivée ? Apprend-on de sources médiatiques que 10 ambassades du Bénin resteront dans le monde entier qui compte plus de 200 pays. Et ce, à partir d'août 2020. Ce sont: l'ambassade d'Abuja au Nigéria, celle de Rabat au Maroc, celles de Washington aux États-Unis, Sãos Polo au Brésil, Émirats Arabes unis, Paris en France, Saint Siège au Vatican en Italie, Moscou en Russie puis Riyad en Arabie Saoudite. Citons par exemple en Allemagne, premier pays où résident beaucoup de béninois dans le monde est écartée, tout comme en Espagne, Belgique etc. Le Royaume-Uni est le premier État qui fixe en premier le prix des matières premières de l'Afrique. Il est aussi éjecté. Dakar au Sénégal, Algérie, Niger, Togo, Gabon et Abidjan. Pour ne citer que ces États où on y retrouve plus de béninois. Est-ce qu'un citoyen béninois vivant à Abidjan doit se rendre d'abord à Rabat au Maroc avant de pouvoir voter ? Ainsi de suite. Ou bien dès 2021, le vote électronique va-t-il voir   le jour ? Investi le 06 avril 2016, Patrice Talon s'apprête à organiser, pour la première fois, une présidentielle. Mais les erreurs semblent déjà se glisser. À l'instar du vote de la diaspora, le parrainage devient un os dans la gorge de la Rupture. Que faire ? Il faudrait que le gouvernement Talon y pense en urgence. Revoir cette réaménagement de la carte diplomatique ou l'éviter pour le bien de tous et celui de la Rupture. Et surtout afin de soyer l'image du Bénin à l'extérieur. Sinon, certaines nations diraient que la "Démocratie du Bénin" sous Talon aurait chuté de son piédestal, elle serait saccagée, banalisée, piétinée, supprimée, morte puis inhumée ! Rappelons qu'une ambassade est très capitale pour toute nation. En 2017, l'actuel président gambien Adam Barrow a prêté serment dans l'ambassade de son pays à Dakar au Sénégal à cause son différend électoral à son prédécesseur Yahya Jammeh. Barrow est rentré au bercail pour prendre les reines du pays. Et ce, après l'exil forcé de Jammeh.




27 juin 2020, pht Talon, vote
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Bénin/Études en Russie: A-Djalilou Tegnami, nouveau docteur en médecine, images soutenance. SC🌏🌎P-INF🅾S M🅾NDE (Yôm et Djougou aussi honorés) Vendredi 26 juin 2020, 14h20min







Un nouveau docteur pour le Bénin ! Dr Abdoul-Djalilou Tegnami a, depuis lundi de cette semaine, présenté sa thèse de doctorat dans la "Première Université d'État de Médecine de Saint-Pétersbourg" en Russie. Ainsi, le Bénin vient d'enregistrer un nouveau docteur dans le domaine de la santé. Et ce, pendant cette crise sanitaire de coronavirus. Après 07 années d'études accélérées dont de recherches, le jeune Dr Abdoul-Djalilou Tegnami fait la fierté du Bénin en obtenant une  grande moyenne parmi les 700 étudiants de sa promotion. Seul béninois à avoir terminé en 2020, Il fait partie des premiers des "100 majors" sélectionnés dans ce lot de 700, nous confirme l'un de ses collègues d'une autre nationalité vivant en Russie. Cette soutenance a connu la participation de plusieurs étudiants venus de plus de 50 nationalités dont le Bénin. À cause de la menace du Covid-19, la cérémonie s'est déroulée à l'air libre comme le prouve les images ci-jointes, selon des exigences du gouvernement russe. Ceci, pour éviter la propagation de cette pandémie qui paralyse, de jour en jour, le monde entier dont la Russie, un pays de l'Eurasie, situé entre l'Asie et l'Europe. Ce lundi 22 juin 2020, Abdoul-Djalilou Tegnami était le seul étudiant Béninois qui a soutenu en doctorat d'État, faut-il le rappeler. Il a passé devant le jury avec une mention très bien. Abdoul-Djalilou Tegnami est né le 12 juin 1993 à Parakou dans une famille musulmane et éducative. Il  ne sera pas le seul docteur de la famille Tegnami, puisque l'année passée, la même famille a encore connu Dassouki Tegnami, Docteur d'État diplômé de Cuba et major de sa promotion médicinale. Abdoul-Djalilou Tegnami est né de  Ckeick Abdoulaye Tegnami, Imam, Guide Suprême et Spirituel et de Elhadja Rahamatou I. Gbadamassi, une ménagère. Son père, attaché à l'islam et à l'école française, considère la licence comme le Cep de nos jours. À cet effet, polygame, plus de 10 de ses enfants ont au-moins la licence. Sans oublier leurs études islamiques dont a aussi fait Dr. Abdoul-Djalilou Tegnami avant de s'en voler pour la Russie. Cheikh Abdoulaye Tegnami est Yôm natif de la commune de Djougou. Compte tenu de sa profession d'imamat, il vit à Parakou. Le nouveau docteur a passé ses études primaires et secondaires à l'Ocbn et au Lycée Mathieu Bouké à Parakou. Toujours premier du CI jusqu'en terminale, il obtient une bourse d'études pour la Russie en 2013 après son baccalauréat en 2012. Il était préalablement inscrit à l'Université de Parakou en médecine générale de 2012-2013 puis abandonne en faveur de cette bourse russe pour la même cause. Après cette soutenance, cap sera mis sur la spécialisation.



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Ven 22 juin 2020, phts AD Tegn
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lundi 22 juin 2020

Le social sous la Rupture: À quand l'épicurisme aux béninois ? SC🌎🌏P-INF🅾S M🅾NDE (Et si Talon défait la ceinture aux béninois pour leur donner le bonheur minimal ou l'épicurisme et la joie ? ) Lundi 22 juin 2020, 17h00min






Le bonheur et la joie ne sont plus au rendez-vous dans les foyers. Il est difficile d'avoir l'argent sous la rupture, et pourtant le gouvernement Talon paye à bonne date les fonctionnaires comme ses prédécesseurs. Pourquoi l'argent ne circule plus depuis quatre ans ? Alors qu'est-ce qui rendait riche les béninois ? Lorsqu'on fait un tour dans les ménages à midi, par exemple, bon nombre de béninois n'arrivent plus à s'offrir un repas cuisiné dans leur propre maison. Et ceci, pour faute de moyens financiers, affirment-ils. Beaucoup attendent le soir pour se satisfaire dans le ventre. Les ménages sont mouvementés une fois par jour sur environ 80% de ménages. Et la quantité de la nourriture est aussi réduite. Tous sont devenus des économistes sans avoir étudié la science d'Économie. Avant l'installation de la Rupture, c'était rare de voir, surtout au nord, un ménage ne pas cuisiner à midi. C'était une honte surtout dans des villages du septentrion d'entendre des enfants dire à leurs amis "chez nous on n'a pas préparé". C'est le contraire sous la Rupture. Ailleurs, on est déjà à 00 repas par jour. Ce sont des pleures. Il faut quémander avant de manger. Certes, certaines maisons du Sud ne cuisinaient pas à midi pas pour faute de moyens financiers, parce-que presque tous les habitants vaquent à leur préoccupation professionnelle. Mais, Aujourd'hui tel n'est plus le cas. Si dans un ménage on cuise deux à trois fois la journée (matin, midi et soir), les voisins estiment que "ce sont ceux qui ont le pouvoir en mains". Les jours passent, et le social n'est toujours pas au rendez-vous malgré la bonne gouvernance de la Rupture et du nouveau Départ. On se demande qu'est-ce qui se passe concrètement ? Qu'est-ce qui ne va pas ? Où est passé l'argent que détenait les non-fonctionnaires ? Qu'en penses Romuald Wadagni, ministre de l'argent ? Patrice Talon prenait le pouvoir il y a 04 ans deux mois. Les ceintures sont toujours serrées et veulent casser les hanches. Les béninois sont en attentes jusqu'à ce que son "mandat unique de 05 ans" arrive à expiration. Sauf si Talon avisait en 2021. Patrice Talon, à quand le social ? Ou bien c'est après 2021 ? 




AATAB




22 juin 2020, pht Talon-Wadagni
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samedi 20 juin 2020

Bénin/Parrainage en 2021: Le grand piège qui guette Talon ? SC🌎🌏P-INF🅾S M🅾NDE (Comment l'UP et le BR pourraient induire Talon en erreur grave à cette présidentielle et que faire alors ?)



Samedi 20 juin 2020, 14h00min





Le président Patrice Talon devraient éviter un piège qui le guette. En politique, lorsqu'on devient président de la république on a tout le monde derrière nous. Tout ce qu'on fait est bon. Pas de "non monsieur le président..." Si çà se gâte, on répond seul à tous les actes commis sous le mandat alors qu'on a pas dirigé seul le pays. En Côte d'Ivoire, par exemple, de 2000 à 2010, Laurent Gbagbo avait tous les ministres à sa solde, la majorité des députés à sa solde, les présidents d'institutions et maires à sa solde. Ceux-ci lui ont conseillé d'être candidat à la présidentielle de 2010. Ce que Gbagbo a fait face au candidat Alassane Ouattara. Comme cette présidentielle s'est soldée par une guerre faisant jusqu'à 3000 morts, combien sont-ils emprisonnés à la CPI ? N'est-ce-pas Laurent Gbagbo seul. Tous ses députés, maires et présidents d'institutions n'ont-ils pas suivi Alassane Ouattara afin d'échapper à la justice ? Alors que ce sont ces mêmes personnes qui ont induit Gbagbo en erreur et ils ont aussi travaillé avec les présidents Henry Bédié et Houphouët-Boigny. Comme Charles Blé Goudé a refusé la proposition de Ouattara, ne s'est-il pas retrouvé à la Cour Pénale Internationale (CPI) ? Simone, la femme de Gbagbo qui était entre temps condamnée à 20 ans de prison a bénéficié d'une grâce présidentielle de Alassane Ouattara parce-que elle a accepté quitter le FPI, Front Populaire Ivoirien de son époux pour la mouvance. Et Guillaume Soro, homme fort de Gbagbo avait rejoint Ouattara en pleine crise de 2011 et a obtenu le poste de président de l'Assemblée nationale après. Une fois qu'il a eu l'ambition d'être candidat à la présidentielle d'octobre prochain contre l'avis de Ouattara, n'est-il pas condamné à 20 ans de prison puis destitué au poste de président au Parlement en janvier 2019 ? En résumé, Laurent Gbagbo a passé 09 ans à la CPI avant d'être acquitté. Et aussitôt, il est à nouveau condamné à 20 ans en Côte d'Ivoire pour braquage de la BCEAO. En tant que ex-président, Gbagbo, entre temps fort, voit son pays la Côte d'Ivoire mais ne peut pas y rentrer sans l'autorisation du gouvernement de Ouattara (entre temps de l'opposition). C'est la mouvance qui devient opposition, et ce, vice-versa. De la Côte d'Ivoire au Tchad, Hussein Habré, prédécesseur du président Idrissou Deby Itno n'est-il pas seul détenu à Dakar depuis plus de 30 ans ? Où sont ses députés, maires, et autres qui le conseillaient ? N'ont-ils pas rejoint Deby Itno, actuel président ? Le premier ministre français, Édouard Philippe n'a-t-il pas quitté La droite de l'ex-président Nicolas Sarkozy au lendemain de l'élection de Macron ? D'où Emmanuel Macron l'a nommé chef du gouvernement et il a rejoint le parti La république en marche de l'actuel président. Pour ne citer que ces exemples ci-dessus énumérés. C'est çà la politique en Afrique surtout et dans le monde en général. Le président Patrice Talon devrait y penser. Si les députés du Bloc Républicain (BR), de l'Union Progressiste (UP), ses proches et hommes forts lui conseillent le parrainage à la présidentielle de 2021, que Talon sache que c'est un grand piège qu'il devrait éviter. Ils ne l'aiment pas alors. Pourquoi ? Parce-que la loi dit il faut avoir 16 députés ou maires pour être parrainé afin d'être candidat à la magistrature suprême. Alors que UP + BR= UP=BR=Talon. Et sur les 160 députés et maires, UP et BR ont 153 et la FCBE, seul parti politique de l'opposition, a 07 maires. Les autres formations politiques légales comme UDBN, PRD, RE, MPLP et autres ont 00 élus. Aux législatives de l'an dernier, seuls deux partis jumeaux de la mouvance ont participé à ces élections. De jamais vu dans le monde. Même dans les pays royal comme au Royaume-Uni, tous les partis vont aux législatives et siègent au Parlement. Présentement, çà, sous entend que Patrice Talon seul pourrait être candidat. Pourtant, il a déjà parlé d'un mandat unique de 05 ans. Et parrainer un dauphin qui serait seul en lice, c'est aussi la même chose. Dans quel pays au monde il y a eu une présidentielle au 21è siècle avec en lice un seul candidat ? Même en Russie, Vladimir Poutine a toujours accepté la candidature du jeune opposant Alexeï Navaly qu'il emprisonne chaque fois. Si Talon serait seul candidat, çà veut dire que c'est sa chance de revenir pour 05 ans. Mais si cette élection tournait autrement comme aux législatives de 2019 ou comme dans d'autres États démocratiques, il faut que Talon regarde loin, loin, très loin et très très très loin. Il devrait se demander, qui serait indexé dans l'avenir ? Si çà pète, les élus UP, BR et proches vont, facilement, rejoindre l'équipe de l'alternance par exemple. Patrice Talon devrait aussi savoir qu'en Afrique, même dans les grandes nations, il n'existe pas encore d'hommes fidèles et loyalistes en politique comme le cas de Charles Blé Goudé. Et ce sont ceux qui induisent le président sortant en erreur qui finissent par rejoindre le président entrant. Et "les mêmes causes produisent toujours les mêmes erreurs". La plupart de ceux qui entourent Patrice Talon ont déjà travaillé avec ses prédécesseurs Boni Yayi, Mathieu Kérekou, voire Nicephore Soglo. Et ils vont encore rejoindre le successeur de Talon un jour. Même si Talon ferait 100 ans au pouvoir. Que faire alors ? Patrice Talon devrait faire comme Boni Yayi, Kérekou et Soglo. Qu'il prenne l'exemple des pays voisins où les compétitions sont ouvertes à tous même aux condamnés dans d'autres pays. Talon devrait laisser toute personne qui a l'ambition présidentielle d'être candidat en 2021 avec  même 5millions fcfa comme caution sans parrainage. Lui-même peut poser sa candidature s'il veut. Et si Talon était réélu, les béninois vont fêter et applaudir. Si une alternance s'imposait, les béninois vont aussi fêter et applaudir. Car dans tous les cas, c'est la démocratie béninoise qui sera félicitée dans le monde entier. Et c'est le Bénin qui gagne !


ATAB

20 juin 2020, pht Talon-UP-BR
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