Il se pourrait que les grands partis de l'opposition soient écartés de la course aux élections législatives de mai prochain. Les deux grands partis de l'opposition, soient l'Union Sociale Libérale (USL) de Sébastien Ajavon et la Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) de l'ex-président Boni Yayi, n'ont pas encore obtenu leur récépissé qui fera reconnaitre le parti de chacun comme un vrai parti politique. Le camp présidentiel, étant en règle, serait déjà prêt pour la bataille aux élections des législatives de 2019. Si l'opposition était écartée au moment opportun, quelles seront les conséquences négatives graves sur la crédibilité de ce scrutin et du Bénin à l'international ?
3ATB, le 09 novembre 2018
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Vers l'inhumation des opposants Boni Yayi et Sébastien Ajavon dans six mois. De jour en jour, le Bénin étonne le monde entier sous le régime du président Patrice Talon. Probable écartement de l'opposition aux législatives prochaines, selon des analyses pertinentes. De sources sûres, proches et crédibles, la FCBE, tout comme l'USL, n'a pas encore reçu son avis favorable de création de parti politique au Bénin dix mois après que la demande est adressée au ministère de l'Interieur. Si la FCBE et L'USL sont écartées, il faut conclure que l'opposition est écartée. Pour l'USL, cela fait cinq mois déjà que les membres de ce parti de l'opposition sont dans l'incertitude. Avec l'idée du président Talon de créer deux blocs pour la mouvance serait d'enterrer les opposants candidats ? Le 17 février dernier, l'ex-président Boni Yayi a tenu un géant meeting à Parakou pour créer le parti FCBE. Ce rassemblement, qui a connu la participation de près de 30 milles personnes, a fait l'actualité nationale et internationale. Les adversaires à Yayi voient déjà leur échec aux législatives de mai 2019. Jusqu'à ce jour, la FCBE de Boni Yayi est sans récépissé. Comment la FCBE va-t-elle participer aux élections sous Patrice Talon ? Alors que les partis politiques présidentiels annoncent, presque chaque jour, leur adhésion à l'un des partis républicain et progressiste, l'opposition, quant-à-elle, est désarmée et devient qu'un simple observateur. Sébastien Ajavon, lui qui est condamné à 20 ans de prison, n'a aussi pas obtenu l'autorisation de son parti USL. Malgré ses multiples demandes, le candidats malheureux n'a eu aucune satisfaction, à en croire son entourage. Or, le danger est qu'il y a des partis politiques de la mouvance qui sont créés après l'USL. Mais, ils ont déjà eu leur récépissé et se sont déjà fusionnés dans les deux blocs de Talon. La stratégie de la Rupture est-elle d'écarter l'opposition à toutes élections sous Talon ? Le sort de Boni Yayi et Sébastien Ajavon devient compliqué. FCBE et USL, des partis politiques sans récépissés ou des partis mort-nés ? Les deux partis de l'opposition auront-ils de récépissés avant 2019 ?
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