Malgré le parrainage, la présidentielle 2021 réserverait des surprises. À la présidentielle prochaine, il faudrait distinguer trois camps qui pourraient s'affronter. Ce sont *A- Patrice Talon lui-même, B-D'autres candidats de la Rupture et C-L'opposition.* *On pourrait avoir un match entre A,B et C si plusieurs candidats de la mouvance seront en lice y compris Talon pour combattre l'opposition qui devrait recevoir de parrains; ou A et C au cas où Talon en tant que seul candidat de la Rupture affrontera l'opposition qui devrait recevoir de parrains aussi, ou B et C si Talon désignera un dauphin qui croisera l'opposition parrainée ou A et B entre mouvance qui détiennent déjà 154 parrains*. Si Talon affrontait un autre candidat de la Rupture, il serait difficile qu'il bâte ce dernier. La grande partie des électeurs qui est illettrée pourrait voter contre la personne de Patrice Talon mais pour un autre candidat de la Rupture si l'opposition était empêchée de participation comme aux législatives du 28 avril 2019. Patrice Talon contre un de ses ministres, députés, maires ou autres, quelle que chose pourrait se produire. Une surprise extraordinaire ! Au Sénégal, le président Abdoulaye Wade, en 2012, a perdu la présidentielle face à son ministre aujourd'hui président, Macky Sall. Lorsqu'on fait de sondages, on constate que, spécialement, pour la présidentielle 2021, des gens voudraient une nouvelle tête à la Marina quel que soit son bord (Rupture à part Talon ou opposition). La Rupture pourrait gagner cette présidentielle mais pas Patrice Talon. Si le chef de l'État, Talon rencontrait l'opposition, ce serait un autre scénario. On pourrait assister à un score historique vu les résultats des deux élections sous la Rupture. Dans tout le pays, il serait difficile d'attribuer un vrai fief ou des fiefs à Patrice Talon. Ce sont des lettrés, minoritaires qui voudraient voter Patrice Talon. Et dans ce lot aussi, il ne manquerait pas d'opposants. Même si d'aucuns estimeraient que Talon détiendrait 70 villes suite aux communales 2020 qui donnaient vainqueurs ses deux formations politiques, l'Union Progressiste (UP) et le Bloc Républicain (BR) avec 70 (sans Parakou) conseils communaux contre 07 devenus six à la Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE), le vain ne serait pas encore tiré. Le taux d'abstention était plus élevé que les suffrages exprimés. Et ce taux n'est pas exclu du vote à la prochaine élection. Si beaucoup avaient refusé de voter, alors ils seraient des anti-Talon. On dirait que ses proches voudraient l'embrouiller pour leurs intérêts égoïstes et personnels avec leurs appels touts azimuts à un second mandat. Il faut dire la vérité au chef "même au prix de sa vie" affirmait un philosophe. Le cas grave, il n'y a pas eu d'élections sous la Rupture pouvant permettre de tester la vraie force de frappe de la majorité présidentielle face à l'opposition. À chaque élection sous la Rupture, une situation s'est, toujours, glissée. Soit des boycotts ou des abstentions ou d'empêchement aux partis politiques d'y prendre part ou des refus de participer. Alors que la présidentielle n'est pas des élections locales ou régionales. Aux législatives d'avril 2019, soit les premières élections sous la Rupture, seuls UP et BR ont participé avec un taux de participation instable qui était, finalement, de 27% à la Cour conditionnelle, bien que cette institution soit dans les mains d'un proche de Patrice Talon. Si c'était un second tour de présidentielle, "le candidat de l'opposition aurait 73%", estimait un analyste. Aux communales du 17 mai dernier, le taux de participation était inférieur à celui d'abstention. À cet effet, on se demande comment Patrice Talon en personne pourrait, facilement, remporter la présidentielle 2021 ? Comment saura-t-il qu'il est populaire ou non ? On risquerait d'assister à une présidentielle comme ce qui s'était passé à Parakou. Le parti FCBE, qui ne si attendait pas à vraie dire, s'est vu attribuer la majorité par la "population fâchée" malgré les grands chantiers de la Rupture (FCBE 17, BR 12 conseillers municipaux et UP 04) dans cette troisième ville à statut particulier du Bénin et pourtant l'ex-président Boni Yayi n'était pas dans la danse. Imaginons Boni Yayi donner une consigne de vote en défaveur de Talon à la prochaine présidentielle. Que va-t-il se passer ? Patrice Talon aurait-il son plan B ? En Gambie par exemple, l'ex-président Yahya Jammeh avait exclu tous les grands candidats à la présidentielle 2016. Seule la candidature de Adama Barrow, un gardien de boutiques jusqu'en 2015 avait été acceptée. Avec tous ses ministres, députés, maires et autres en campagne, Yahya Jammeh, après 22 ans au pouvoir, et en exil aujourd'hui, a été largement battu par Barrow présentement président gambien depuis janvier 2017. En RDC, Joseph Kabila lui que la Constitution interdisait d'être candidat avait choisi Emmanuel Ramazani Chadari comme son dauphin après 18 ans de règne. Emmanuel Chadari a perdu cette présidentielle malgré les gros moyens financiers de la majorité présidentielle. Aux Maldives, le président au pouvoir a perdu la présidentielle de 2018 malgré tous ses moyens. Il a même emprisonné presque toute l'opposition aujourd'hui aux affaires suite à l'alternance il y a deux ans. Il fut le président le plus décrié au monde. Au Bénin aussi, en 2016, avec tous ses ministres, députés, maires...moyens, Lionel Zinsou, dauphin de Boni Yayi a perdu cette présidentielle face à Patrice Talon en son temps opposant. Une présidentielle réserve toujours de surprises. Et encore le dernier mot appartient aux électeurs. Certes Patrice Talon travaille beaucoup pour le développement du Bénin, il a de beaux projets, Asphaltage, lutte contre l'insécurité, rigueur, Réformes et patrimoine culturel pour ne citer que ceux-là. Patrice Talon serait toujours incompris chez les analphabètes malgré que nous sommes à six mois du premier tour de la présidentielle. Le deguerpissement, l'exil de certains, l'emprisonnement, les législatives 2019, l'assignation en résidence surveillée à Boni Yayi, la suppression des emplois, entre autres, joueraient sur la popularité de Patrice Talon. Dans le monde entier, aucun pays, de surcroît au 21ème siècle, n'a jamais organisé une élection présidentielle avec un seul candidat en lice. Sinon le contraire nous amène à chercher la définition d'une élection différente d'une intronisation (royale). *L'élection est la désignation parmi plusieurs candidats (au moins deux), par le vote d'électeurs, de représentants (une personne, un groupe, un parti politique) destiné(s) à les représenter ou occuper une fonction en leur nom*. À la présidentielle prochaine, les alternatives pouvant faciliter le retour de Patrice Talon à la présidence seraient à en croire des commentaires sur facebook: "le report de cette élection pour menace de la Covid-19" ou que Patrice "Talon soit seul candidat en lice". Sinon, ajoute un autre citoyen, il faudrait que "Talon respecte sa parole de mandat unique de cinq ans et designer un dauphin" qui serait, facilement, élu. C'est ce dernier cas qui ferait que la "Rupture soit une continuité dès 2021", ajoute-il. "Patrice Talon réélu" au cas où il est candidat, tout est aussi possible avec "Dieu, le Tout Puissant" déclare un homme apolitique.
18 août, pht Patrice Talon
SC🌎🌏P-INF🅾S M🅾NDE
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