dimanche 23 août 2020

*Covid-19*: Un abri pour les dirigeants dictateurs SC🌎🌎P-INF🅾S M🅾NDE (L'opposition connaîtra plus l'"enfer") Dimanche 23 août 2020, 11h47







La Covid-19 ("coronavirus" apparue en "décembre 2019" à Huan en Chine) pourrait servir un refuse ou un abri pour les dirigeants dictateurs dans tous les continents du monde dont l'Afrique. Les gouvernants dictateurs qui sont jaloux du partage du pouvoir pourraient, désormais, profiter de cette pandémie de la Covid-19 pour longtemps se maintenir au pouvoir sans être inquiétés ni perturbés , sauf un cas de coup de force (ou coup d'État) militaire. L'armée aussi renverse un président suite aux pressions du peuple qui manifeste souvent. C'est en ce moment que l'armée prend acte et fait effondrer le régime décrié. Des dirigeants démocrates pourront, eux, devenir des dictateurs. Les marches ou manifestations, surtout, de l'opposition seraient interdites "pour éviter la propagation du virus de la Covid-19". Ce serait l'argument à brandir. Certains dirigeants refuseront d'organiser des élections. Et des campagnes électorales, qui permettaient aux candidats de convaincre des électeurs seront exclues. C'est l'opposition qui sortirait " grande perdante". Lorsqu'un président gouverne mal ou déraille, l'opposition arrive à le ramener à la raison et à l'ordre à travers des marches et manifestations dans les rues. Ceci, pour prouver que "le pouvoir appartient au peuple" qui le réclame. Les marches ont fait partir des chefs d'État dans le monde ou bloquer des projets de lois dans les États. Au Zimbabwe le mercredi 15 novembre 2017, le peuple, nombreux, était dans les rues de Harare, la capitale, pour exiger le départ du défunt président Robert Mugabe (plus vieux président africain en exercice en son temps). L'armée renverse tard dans la nuit Robert Mugabe et le contraint à démissionner du pouvoir après plus de 29 ans de règne. Cela a permis à Emerson Mnangagwa, opposé à Mugabe, président aujourd'hui, d'accéder au pouvoir. En Algérie, l'ex-président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir plus de 16 ans, c'est vu renverser par l'armée le mardi 02 avril 2019 suite à la demande du peuple à travers des manifestations. Début 2019, alors qu'il devrait annoncer sa candidature pour un éventuel quatrième mandat, les citoyens sortaient massivement dans la capitale, Alger pour exiger la chute du régime. Après deux semaines de marches chaudes et tendues, Abdelaziz Bouteflika et son gouvernement avaient jeté l'éponge. Au Mali, le Mouvement du vendredi 05 juin 2020 (M5-RSP) de l'Imam Mahmoud Dicko, prenant le rôle de l'opposition est la cause de la chute du régime d'Ibrahim Boubacar Keita (IBK) le mercredi 19 août 2020. Après 73 jours de crise générale et 04 grandes marches du M5-RSP, l'Armée arrête IBK et son entourage, le fait démissionner et crée le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) qui assure actuellement l'intérim du palais de Koulouba (présidence). Au Soudan arabe (Soudan du Nord), l'ex-président Omar El-Bechir, qui avait rendu fin décembre 2018 le prix du pain "très cher" de 200f à 1200f (estimation) la baguette avait vu son peuple dans les rues de Khartoum. L'armée le jeudi 11 avril 2019, à la suite de quatre mois de manifestations populaires, renverse Omar El-Bechir et l'a  emprisonné à vie. Au Bénin, les manifestations et grèves des années 1988 et 1989 ont contribué à la chute du régime communiste et dictatorial du défunt président Mathieu Kérekou et à l'organisation de la conférence nationale des forces vives de la nation en 1990. Cette conférence avait permis au Bénin d'entrer dans le cercle des grands pays démocrates. En mars avril 2017, l'opposition béninoise avait débuté des  manifestations jusqu'à l'Assemblée nationale en vue d'empêcher la révision de la Constitution de 1990. 21 députés d'opposition ont suivi le mot d'ordre du peuple et avaient bloqué le projet. La Constitution de 1990 n'était pas révisée sauf décembre 2019 à cause de la configuration de la huitième législature (actuel Parlement sans opposition). Sous l'ex-président Boni Yayi, plusieurs marches et "mercredis rouges" d'opposition ont contraint le prédécesseur de Patrice Talon a annulé certains projets de loi et concours. En Guinée Conakry, le Mouvement du Front National de Défense de la Constitution (FNDC), créé le 14 octobre 2019 par l'opposition a pu faire sauter le parrainage qui était une arme pour exclure les candidats d'opposition à la présidentielle d'octobre 2020. Alpha Condé, qui aurait la prétention de se repositionner pour un troisième mandat a de sérieux problème avec le peuple qui marche actuellement. En France, les "gilets jaunes" apparus depuis 2018 ont manifesté plus de 60 semaines à Paris et dans d'autres villes françaises pour faire annuler des projets de loi du président Emmanuel Macron. Et ils ont obtenu de gains de cause. En Côte d'Ivoire ce samedi 22 août, l'investiture du président Alassane Ouattara en tant que candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (Rhdp), pour un troisième quinquennat à la présidentielle du 31 octobre 2020 a réuni plus de 100 milles partisans au stade Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan malgré la pandémie. Si c'était l'opposition qui voudrait organiser cet évènement historique, le gouvernement de Ouattara pourrait lui interdire à cause de Coronavirus. Il n'y a pas encore un pays du monde qui n'a jamais connu la colère du peuple et la révolte populaire dans des cas de projets de loi controversés. Les dirigeants dictateurs pourraient, désormais, interdire les manifestations d'opposition sous prétexte qu'ils lutte contre la contamination du virus de la Covid-19. Du coup, les rassemblements ne seraient plus autorités. Ces dirigeants profiteront pour prendre leur pays respectif en otage comme si c'était leur propriété privée. Et l'opposition va souffrir le "grand enfer terrestre". Puisque l'alternance serait difficile voire impossible à vie surtout dans 10 pays pris pour exemple dont l'image des chefs d'État africains et européens, est jointe à savoir (chaque fois de la gauche vers la droite et du haut vers le bas), le Cameroun de Paul Biya environ 38 ans au pouvoir, Idrissou Début Itno du Tchad 30 ans de règne, la Biélorussie (Europe de l'Est) de Alexandre Loukachenko 26 ans au pouvoir, Vladimir Poutine de la Russie (Eurasie) 09 ans au pouvoir (dont 22 ans de règne officieux), la Guinée Équatoriale de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, 41 ans au pouvoir, Alassane Dramane Ouattara de la Côte d'Ivoire 10 ans au pouvoir (candidat pour un troisième mandat), Alpha Condé de la Guinée Conakry, 10 ans au pouvoir (et voudrait se repositionner), Faure Eyadema du Togo plus de 15 ans (soit près de 50 ans de règne de la famille Faure), Paul Kagamé du Rwanda 20 ans et Ali Bongo Ondimba du Gabon 11 ans au pouvoir (sa famille gère le pays depuis 1967). Possibilité alternance peut-être après la fin du virus. À en croire des chercheurs en Santé, l'humanité est en passe de vivre avec la Covid-19 comme le VIH Sida. La fin ne serait pas pour aujourd'hui ni demain. Et que faire alors à cet effet ? Certains juristes estiment qu'on ne devrait pas demander une autorisation pour marcher contre un régime.




AATAB




23 août, phts Prts dictateurs
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