Le 24 juillet 2020, cela fera un an jour pour jour que l'ex-ministre d'État chargé de la Défense, Théophile Yarou répondrait à une convocation avec pour références MT No 234/PR-PA /SA/19 du 16 avril 2019 delivrée au commissariat de Bembéréké le 23 juillet 2019. Mais au lendemain de cette convention, aucune suite n'est connue à cette affaire. Les références de l'affaire coïncident avec la période, voire le jour du lancement de la campagne pour le compte des élections législatives du 28 avril 2019, auxquelles, la FCBE, l'opposition et d'autres partis politiques ont été exclus. Après la validation des dossiers de l'Union Progressiste (UP) et du Bloc Républicain (BR), deux partis présidentiels, par la Cena, des militants proches d'opposition conduite, en son temps, par la Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE), se sont donnés à des actes de vandalisme. Ces événements malheureux ce sont poursuivis le jour de ces législatives et au lendemain. Devant le domicile de l'ex-président Boni Yayi, et patron de la FCBE à Cotonou, des morts ont été enregistrés sans oublier des blessés graves. Nous étions les 01 et 02 mai. Fin mai et début juin, la contestation a évolué à Savè et Tchaourou, deux communes du nord, fiefs de la FCBE. Boni Yayi a été assigné en résidence surveillée pendant 52 jours dans son domicile privé à Cadjehoun (Cotonou). Étant l'ancien ministre de Yayi, cette convention à Théophile dans la période laisse à croire que ce serait toujours dans le cadre des législatives "exclusives". Les membres de cauris manifestaient par ce qu'ils n'ont pas eu leur récépissé définitif pour participer aux législatives 2019 qui donnaient vainqueur l'opposition avec tous les sièges, selon des sondages avec l'affaire de 10%. À la surprise générale, Théophile Yarou, Paul Hounkpê et Issifou Amadou recevraient, fin août 2019, le récépissé définitif du parti FCBE sans que ceux qui se qualifient du camp Boni Yayi ne soient informés. Ainsi, le plus grand parti d'opposition se divise. Puisque désormais Paul Hounkpê est reconnu Secrétaire exécutif national et Théophile Yarou son adjoint en remplacement des ex-ministres de Yayi, Valentin Djênontin et Komi Koutché, tous deux en exil depuis 2018. Et ce, sans un congrès plénière du parti. Le camp Yayi soutenus par Nouréini Atchadé, Eugène Azatasso, Alassane Tigri, Abiba Dafia et autres claque la porte. À l'approche des communales 2020, Boni Yayi, président d'honneur de FCBE aussi démissionne. Le trio Hounkpê-Yarou-Amadou appuyés d'autres deviennent propriétaire de ce parti. L'affaire Théophile Yarou serait-elle classée ? Et personne n'en parle jusqu'à ce jour. L'honorable Idrissou Bako et d'autres qui étaient cités dans d'autres affaires de la gouvernance Yayi, et qui étaient poursuivis par la justice béninoise, sont au pays sans être inquiétés pendant que leurs collègues, opposés à vie, au président Patrice Talon (successeur de Boni Yayi depuis le 06 avril 2016) sont hors du Bénin. Des béninois qualifieraient le camp Hounkpê de " FCBE Talon". Lors du dialogue politique initié par Talon octobre passé, le camp Yayi affirme que le parti FCBE ne va pas y prendre part. Surprise ! Yarou, Soumanou Djemba, Paul Hounkpê, Issifou Amadou, Idrissou Bako et d'autres ont participé à cette conférence tenue à Cotonou. Les Yarou ont-ils signé un pacte avec Patrice Talon ? On se demande aussi si le camp Hounkpê est de la vraie opposition ? Et si ce camp "aurait trahi" l'opposition, quelles conséquences historiques cela pourrait avoir sur la présidentielle 2021 ? Vers Patrice Talon seul candidat en lice ? Il faut au moins 16 députés ou maires pour être présidentiable, d'après la Constitution en vigueur révisée en novembre 2019. La Rupture dispose 153 élus du peuple (députés et maires UP et BR) contre 07 maires pour la FCBE camp Hounkpê. Et la résistance est en perte de vitesse. L'alternance serait impossible dans cette situation.
12 juillet , Yarou-Talon convoc
SC🌎🌏P-INF🅾S M🅾NDE
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