La joie a disparu sur le visage des usagers de route de Cotonou, Ouidah, Sémè-Kpodji, Porto-Novo, Abomey-Calavi et environs. Pour cause, la hausse du prix du carburant de contrebande. Depuis mardi dernier, il faut débourser 600f pour s'enquérir le litre du carburant. Et cela s'augmente de jour en jour. Ailleurs, certains usagers annoncent 650 voire 700f le litre. Les populations, en vain, s'interrogent sur ce qui aurait poussé ce changement du prix. Il faut rappeler que jusqu'à la semaine passée, le prix d'essence tournait autour de 400f/L dans les villes du Sud Bénin. Bien que la fermeture des frontières nigérianes soit toujours en vigueur jusqu'à ce jour. Ce qui veut dire qu'on ne devrait pas assister à ce changement de prix. Est-ce qu'une entente des revendeurs en vue de gruger les usagers de route ? En quoi le Covid-19 pourrait entrainer ce changement de prix ? Qu'est-ce qui est derrière tout cela ? L'autre question est de savoir si le carburant, transporté depuis le Nigeria, entre encore au Bénin cette semaine ? Parce-que il se pourrait que ce carburant qu'on vend aux usagers cette semaine soit celui des stations. Lorsqu'il y a rupture d'essence de contrebande depuis le Nigeria, les revendeurs, pour ne pas être désœuvrés, achètent celui des stations et le revendent en ajoutant un peu le prix. À la station depuis mardi, les longs fil(s) d'attente ont débuté. Alors que le prix du litre avoisine 505f. Dans le Nord du Bénin, aucun changement du prix n'est observé, nous informent, des usagers de route contactés à Parakou, N'dali, Nikki et Djougou. Dans le septentrion par exemple, il suffit de sortir 350f pour s'offrir le litre.
Les populations marginalisées pendant coronavirus ?
Alors que le virus sévit dans le pays, les citoyens sont délaissés à eux-mêmes. Aucune mesure d'accompagnement n'est, pourtant, annoncés pour les citoyens et usagers de route en particulier, alors le prix du carburant vient de s'augmenter. Les citoyens sont de grands consommateurs pendant ce Covid-19. L'Etat béninois est en passe d'aider des promoteurs de bus, véhicules, bars, artisans, affectés par le Covid-19. Ce que le gouvernement oublie, depuis la levée du cordon sanitaire, tout usager de route paye deux places avant d'effectuer le voyage, ceci en respect d'un mètre exigé par comité de pilotage de coronavirus. Et pourquoi accompagner seulement les bus et autres ? Les accompagner pour quelle fin ? En principe, ils devraient maintenir les anciens prix. Sinon, ils gagnent plus pendant ces temps de Covid-19 par rapport à avant. Et les populations subissent le coup financier. Il y a par exemple des bus de transport de 50 places qui ne trouvaient que 40 voyageurs Cotonou-Parakou ou dans d'autres villes avant le Covid-19. Ce qui veut dire que le promoteur de ce bus perd l'argent de 10 places. Mais aujourd'hui, ces véhicules de transport de personnes seraient autoriser à prendre 25 personnes qui payeront l'argent des 25 autres si on s'en tient compte de l'exemple précédent. Le gouvernement interpellé à cet effet. Il faudrait généraliser les mesures d'accompagnement à tous dans le Bénin. Pourquoi ne pas aider les citoyens du côté des factures d'électricité et eau ? D'autres pays africains l'ont déjà fait.
02 juillet 2020, pht archive
SC🌎🌏P-INF🅾S M🅾NDE
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