mardi 13 octobre 2020

Guinée/Présidentielle 2020: Ce dimanche, le scrutin d'insécurité SC🌏🌍P-INF🅾️S M🅾️NDE (Bilan morts, l'opposition marche) Mercredi 14 octobre 2020, 07h00






Les guinéens de Conakry sont appelés aux urnes le dimanche 18 octobre prochain, selon la Commission Électorale. Ce scrutin s'annonce de tous les dangers. Puisque l'opposition s'oppose au troisième mandat de Alpha Condé. Seul Cellou Diallo de l'opposition est en lice. À cet effet, des dernières marches de contestation sont prévues avant ce dimanche, jour j pour le vote où près de 04 millions d'électeurs sont attendus aux urnes. Mais, La contestation contre le 3e mandat de Condé a déjà fait près de 100 morts, selon l'opposition guinéenne ce 12 octobre 2020. L'opposition guinéenne a chiffré lundi à environ 100 au moins le nombre de personnes tuées en un an au cours de la répression du mouvement contre un 3e mandat du président sortant Alpha Condé. Pour le gouvernement, ce chiffre est dénué de fondement. Six jours avant une élection où M. Condé cherche à se succéder, le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) a publié une liste des victimes selon lui de la contestation, au nombre de 100 depuis le 14 octobre 2019, 102 en comptant deux personnes mortes auparavant en juin. Au moins 45 ont été tuées par balles, a dit le collectif réunissant des partis, des syndicats et des membres de la société civile. Sur les 102 morts, huit ne sont toujours pas identifiés pour avoir été enterrés de nuit à la suite de violences survenues à Nzérékoré (sud) autour du référendum constitutionnel controversé du 22 mars, d'après un responsable du FNDC, Sékou Koundouno. M. Condé, élu en 2010 et réélu en 2015, a fait adopter une nouvelle Constitution qui l'autorise selon ses partisans à briguer un troisième mandat consécutif dimanche prochain. Depuis un an, le FNDC a mobilisé à plusieurs reprises des milliers de personnes contre cette candidature. La protestation a été plusieurs fois durement réprimée. Les défenseurs des droits humains ont reproché aux forces de sécurité un usage excessif de la force, notoire de longue date. Ils ont aussi fustigé une tradition ancienne d'impunité. Les évènements ont systématiquement donné lieu à des versions contradictoires de l'opposition et des autorités. Albert Damantang Camara, ministre de la Sécurité, a refusé de se prêter à une "comptabilité macabre" servant à "une exploitation politique". "Il y a eu des morts violentes, que nous regrettons, et nous travaillons à ce que cela ne se reproduise pas", a-t-il reconnu, "mais ça m'étonnerait beaucoup qu'il y en ait 102". Il a reconnu au minimum 42 morts pouvant être liées au contexte politique. Mais il a refusé qu'elles soient imputées aux forces de sécurité sur "de simples témoignages". Il a réaffirmé la volonté des autorités de rechercher les coupables et indiqué que, depuis le 22 mars, un élève gendarme et un militaire avaient été mis en cause par la justice pour leurs agissements. Le ministre a invoqué la faiblesse des moyens d'enquête dans son pays, mais a aussi accusé les leaders d'opposition d'avoir appelé à la violence, bien que la contestation se soit toujours proclamée pacifique. Les violences ont suscité la crainte de tensions autour de la présidentielle. Le FNDC a repoussé à vendredi une marche initialement prévue jeudi, jour où est attendu à Conakry le principal opposant à M. Condé, Cellou Dalein Diallo, de retour de campagne à l'intérieur du pays. Il devrait être accueilli par des foules de partisans. Albert Damantang Camara a dit que "ça m'étonnerait beaucoup" que la marche du FNDC ait lieu. "Elle est clairement destinée à perturber le processus électoral", a-t-il dit. Il a dit s'attendre à une élection "en principe apaisée", en raison du choix de Cellou Dalein Diallo et d'autres membres de l'opposition de concourir, rompant avec la position de boycott du FNDC.





14 octobre, pht oppos
SC🌍🌏P-INF🅾️S M🅾️NDE

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire