L'Occident dont la France pourrait-il être la main invisible qui bloque la levée des sanctions imposées par la CEDEAO à l'encontre du Mali après le renversement d'IBK ? Des analyses pertinentes pourraient le confirmer. Surtout au regard des derniers évènements sur ce sujet. La Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest a exigé au Comité National pour le Salut du Peuple (dirigé par la junte) de mettre un civil à la tête de la transition qui devrait durer un an au plus, mais présentement 18 mois sont retenus par les putschistes. Finalement et contre toutes attentes, la junte a désigné un ancien militaire du nom de Bah N'daw en tant que président de la transition appuyé du colonel Assimi Goïta vice-président. Pourtant Bah N'Daw fut le ministre de la Défense d'IBK en 2014. Après la co-investiture de Goïta et N'Daw semaine passée, la CEDEAO n'a toujours pas levé les sanctions. Elle a encore exigé la nomination du premier ministre de la transition. Ce qui est fait début de cette semaine avec la désignation du diplomate Moctar Ouane, un ancien proche aussi de Ibrahim Boubacar Keita. Mais malgré tout cela, la CEDEAO semble vouloir maintenir les sanctions au point où certains activistes africains sont très révoltés. Ce qui pousse à imaginer si cette organisation ouest-africaine, qui est censée aider ses États membres dans des situations compliquées et de crises, semble être en mission pour l'Occident et surtout pour la France. Puisque tout le monde sait que le président déchu Ibrahim Boubacar Keita était qualifié d'une marionnette de la France surtout. Ce qui a révolté l'Imam Mahmoud Dicko qui a finalement créé le M5-RSP. Ce mouvement est à la base de chute d'IBK renversé par le CNSP (un comité installé par la junte au lendemain du coup de force à IBK). Certainement, les occidentaux cherchaient une situation pour payer le coup à cette junte militaire. Et la CEDEAO avait même exigé le rétablissement d'IBK au palais de Koulouba (présidence malienne). La France elle, profiterait des sanctions imposées par la CEDEAO pour maîtriser le Mali qui l'échappait certainement. La levée de ces sanctions économiques de la CEDEAO au Mali pourrait ne pas être pour aujourd'hui. Çà pourrait prendre un bon moment. L'actuel président français Emmanuel Macron et IBK sont des bons amis de vielle date. Donc imaginez la suite. La junte devrait solliciter l'aide de l'Imam Mahmoud Dicko pour des mouvements de protestations contre les sanctions imposées ou l'embargo par la CEDEAO, estiment plusieurs internautes. Pour l'heure, la CEDEAO est encore muette sur ce sujet et semble vouloir ne plus en parler. À quand la levée de ces sanctions ? La junte dans un dilemme du siècle.
01 oct, pht IBK-Macron
SC🌏🌍P-INF🅾️S M🅾️NDE
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