À la présidentielle de février 2021, le bulletin unique de vote pourrait contenir trois candidats au poste de président suivis de chacun son vice-président. Trois formations politiques présenteraient de candidature ? C'est bien possible. Les candidatures indépendantes sont en passe de ne pas pouvoir être en lice pour faute de parrains. Puisqu'il serait difficile de négocier de parrains, apprend SIM. Les premiers candidats annoncés de l'opposition dure (les loyalistes à Boni Yayi) qui tentent n'auraient toujours pas d'espoir. Les deux blocs "UP-BR" suivent le mot d'ordre de Talon. Même au lendemain des communales du 17 mai dernier, Patrice Talon a refusé l'Alliance UP-BR-FCBE pour installer l'exécutif communal dans certaines communes à faible majorité. Donc si un élu doit parrainer des candidats de l'opposition dure, on estime qu'il faudrait l'accord de Talon. On se demande est-ce que ces candidats auront de parrains avant l'ouverture du dépôt des dossiers à la Commission Électorale Nationale Autonome (Cena) ? Très difficile voire impossible. La seule solution pour permettre à tous les prétendants candidats d'être en lice, c'est de sauter le parrainage. Et à en croire des mouvanciers, la Rupture ne pense pas annuler le parrainage. Paul Hounkpê estime qu'il faut même expérimenter ce parrainage en 2021. Le BR et l'UP détiennent 154 députés et maires contre 06 mairies pour la FCBE. Et en analysant les récentes sorties des FCBE, on voit qu'ils pourraient avoir les 10 parrains qui leurs manquent pour présenter un candidat à la présidentielle. L'actuel Constitution révisée en novembre 2019 en vigueur a prévu le ticket présidentiel puis le parrainage. Tout candidat doit recueillir la signature de 16 députés et/ou maires pour présenter sa liste de candidature avec le nom de son vice-président en même temps. Le chef d'État Patrice Talon pour le compte du BR, l'homme d'affaires Olivier Boko pour l'UP et Paul Hounkpê de la FCBE pourraient s'affronter à la conquête du poste de président. À cet effet, on pourrait avoir le secrétaire exécutif national du Bloc Républicain (BR) ministre d'État, Abdoulaye Bio Tchané en tant que courtier de Talon. Le ministre d'État Pascal Iréné Koukpaki secrétaire exécutif national de l'Union Progressiste (UP) pourrait être choisi candidat au poste de vice-président pour le compte de Olivier Bocco et secrétaire exécutif national adjoint de la FCBE Théophile Yarou serait le suppléant de Paul Hounkpê. La campagne pourrait être molle du côté de l'UP et de la FCBE afin de faciliter le retour au pouvoir de Patrice Talon pour un second mandat de cinq ans (2021 à 2026). Même si la FCBE est traitée de tous les mots, elle aurait la chance d'être en lice. Les autres candidats qui n'auraient pas d'élus seraient obligés de se plier derrière la Constitution en vigueur et espérer les années à venir, à en croire des faiseurs d'option en faveur de la Rupture. On peut avoir une élection inclusive sans l'opposition dure.
Brève présentation des 03 titulaires (candidats au poste de président)
1-Patrice Athanase Guillaume Talon (en haut à gauche de la photo), né le 1ᵉʳ mai 1958 à Ouidah département de l'Atlantique, est un homme d'affaires et homme d'État béninois, président de la République depuis le 6 avril 2016. Patrice Talon a fait fortune dans la filière des intrants agricoles dans les années 1980, puis de l'égrenage du coton au Bénin au cours des années 1990 et 2000. Le BR et l'UP seraient ses partis politiques, estiment des béninois.
2- Olivier Boko, la soixantaine, est le bras-droit du chef de l’État. Depuis quinze ans, Olivier Boko (nationalité Bénin) a toujours soutenu Patrice Talon. Une ombre suit le président Talon. L’ombre, c’est Olivier Boko (au milieu de la photo en haut). Un homme d’affaires sur les traces de Talon. Au fil du temps, les deux amis ont bâti une relation unique. Ils se connaissent sur le bout des doigts. « Olivier m’a vu nu », a l’habitude dire le chef de l’État. Et aujourd’hui, bien qu’il n’ait aucune fonction officielle et préfère minimiser son importance, Boko est au centre du système Talon.
3-Paul Hounkpê (en haut à droite) fut nommé ministre de la Culture le jeudi 18 juin 2015 par Boni Yayi en remplacement de Jean-Michel Abimbola (élu député ). Paul Hounkpê, cinquantenaire natif de Bopa, est élu maire de Bopa, département du Mono pendant les communales 2008 de la deuxième mandature. Aux communales du 17 mai, Paul Hounkpê est élu conseiller communal au conseil communal de Bopa. Il est le secrétaire exécutif national de la Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE), seul parti politique d'opposition qui a d'élus sous la Rupture.
Présentation des courtiers (candidats au poste de vice-président)
a- Abdoulaye Bio-Tchane dit ABT (en bas de Talon) est un économiste, ventrepreneur et homme politique béninois né le 25 octobre 1952 à Djougou dans le département de la Donga. Homme de rigueur, ABT est le ministre d'État du Plan et Développement (plus grand ministère du Bénin) depuis l'investiture de Patrice Talon. Il serait le cerveau de la Rupture en matière de stratégie politique. Abdoulaye Bio Tchané a été candidat malheureux à la présidentielle de 2011 et 2016. De 1998 à 2002, ABT fut le ministre de l'Économie et des Finances qui a marqué l'histoire. Il est présentement le secrétaire exécutif national du Bloc Républicain (BR), deuxième parti qui a plus d'élus, matérialisé par le cheval.
b- Pascal Iréné Koupaki (en bas de Boko), né le 18 mai 1951 à Cotonou département du Littoral, est un homme d'État béninois. Il a occupé le poste de Premier ministre du 28 mai 2011 au 8 août 2013, sous la présidence de Thomas Boni Yayi. Il était auparavant ministre du Développement depuis mai 2006. Pascal Iréné Koukpaki (PIK) est ministre d'État Secrétaire général de la présidence depuis le 06 avril 2016, date d'investiture de Talon. En 2016, PIK fut candidat malheureux à la présidentielle. Il est le secrétaire exécutif national de l'Union Progressiste (UP) connue sous le signe baobab, première formation politique sous la Rupture.
c- Né le 20 décembre 1969 à Bembereké département du Borgou, Theophile Yarou (en bas de Hounkpê) fut ministre du Dr Thomas Boni Yayi depuis 2014 chargé de la Défense jusqu'à la fin du régime de la Refondation. Il est présentement secrétaire exécutif national adjoint du parti FCBE, troisième et dernière parti politique qui détient d'élus.
18 sept, phts des 06 prbl
SC🌍🌏P-INF🅾️S M🅾️NDE
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