À Parakou, un gros scandale pourrait rattrapper plusieurs personnalités politiques qui sont aujourd'hui soit dans le Bloc Républicain (BR), soit dans la Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE), ou neutre, apprend SIM de source crédible et mieux informée. Selon la même source digne de foi, le retrait des domaines publics par le gouvernement de Patrice Talon va se poursuivre très bientôt à Parakou après Abomey-Calavi, Cotonou et Porto-Novo. Et beaucoup de têtes pourraient tomber à cet effet, si les faits sont révélés. Actuellement, le premier dossier pourrait être l'audit sur le patrimoine foncier de l'aérodrome de Parakou, métropole du Nord Bénin, en images. Ce domaine qui accueillait des avions de petites gammes est situé à l'Ouest et au Sud du quartier Wansirou, troisième arrondissement de Parakou, à l'Est des nouveaux quartiers Wansirou-Gah, Damagui troisième arrondissement , Kperou-Guerra premier Arrondissement et Albarika premier Arrondissement, à l'Ouest des quartiers Alaga et Camp-Adagbè premier Arrondissement et au Sud de Amanwion troisième arrondissement, ajoutent la même source mieux informée et crédible. Le domaine, poursuit-il, devrait s'allonger jusqu'au goudron qui quitte Sonapra pour Tourou. La piste n'a pas été aménagée sur tout le domaine de l'aérodrome en son temps, affirme la source. Mais plusieurs personnes se sont installées au Sud dudit domaine, soit par ignorance, soit ils estiment que l'État aurait oublié l'espace alors que les documents existent pour toujours. Notre source révèle que vers la fin du domaine en allongeant vers le goudron cité, une partie aurait été lotie sous la mandature municipale de 2003-2008. Est-ce que c'est avec l'accord du gouvernement d'alors dirigé soit par le général Mathieu Kérékou, soit par Boni Yayi ? Grosse interrogation. La partie polémique serait la zone lotie considérée comme domaine de l'aérodrome. L'audit devrait permettre de situer tous dans les prochains jours en vue de tirer les conclusions. Jusqu'à nos jours, une enquête révèle qu'un présumé propriétaire terrien continue de morceler et de vendre les parcelles appartenant à l'aérodrome. Ce présumé propriétaire qui habite au Sud de l'aérodrome récase des acquéreurs volontaires du Nord de la fin de la zone lotie pour allonger vers la piste. Des sources dans la zone confirment l'information à SIM. Contactés, quelques acquéreurs reconnaissent avoir payé chez le présumé propriétaire mais il n'arrivent pas à établir les documents administratifs depuis l'installation des deuxième, troisième et quatrième mandatures. Plus loin, quelques acquéreurs affirment qu'un ancien maire les avaient promis de prolonger le lotissement jusqu'à la fin de la piste aménagée du côté Sud (n'est-ce un terme de campagne ?). Un comité de lotissement aurait plusieurs fois été installé, ajoutent des sources concordantes et vivant dans la Zone. Mais le projet n'a jamais été effectif. À l'Est de la piste, certains propriétaires ont délibérément décidé de s'installer jusqu'au bord des pavés qui quittent l'Ouest de l'école OCBN jusqu'au goudron de la Sonapra.
Ce que veut faire l'audit bientôt
Si certains se sont installés délibérément, leur déguerpissement ne devrait pas créer polémique, estime un citoyen interrogé. Un habitant de la Zone confie à SIM qu'il reconnaît que tôt ou tard, ils seront déguerpis. Donc tous ceux qui continuent de payer chez le présumé propriétaire terrien vont régler leur problème en privé, estime un riverain. Mais la partie lotie serait la partie concernée par le Scandale si l'audit révélait que cette partie est réellement le patrimoine foncier de l'aérodrome, ancien aéroport de Parakou avant la construction de celui de Tourou; selon notre source. Il faut rappeler que lors de la première mandature de la décentralisation à Parakou, de 2003 à 2008, l'honorable Rachidi Gbadamassi fut le Maire, l'actuel ministre de l'Eau et des ministres, Samou Seidou Adambi serait le premier Adjoint au maire, Nicolas Mangoute serait le deuxième adjoint au maire et le roi Chabi Iranien Sarigui serait le troisième adjoint au maire. Le chef du premier Arrondissement était Amadou Issifou de la FCBE, le chef du troisième Arrondissement fut François Kora Gouda et le chef du deuxième arrondissement était le roi Sariki Hausawa, faut-il le rappeler. La zone lotie qui pourrait créer polémique si les faits sont confirmés est logée dans le premier Arrondissement, vers la fin du Sud de l'aérodrome, ajoute notre source. Affaire "aérodrome du côté Sud et Est", que va-t-il se passer ? Patrice Talon face à un dilemme du siècle ? À suivre !
Rappel sur un cas typique
À l'Ouest et une partie au Sud de l'aérodrome, se situe le domaine de l'OCBN, une organisation entre le Bénin et le Niger qui gérait le transport ferroviaire. Du carrefour de l'aérodrome en allongeant le goudron vers le carrefour marché Dépôt, à votre droite, des habitants du quartier ont été déguerpis sans dédommagement le 04 février 2004 sous le dernier mandat du président Mathieu Kérékou, rappel un ex-hanitan à SIM. Ce jour-là, raconte un témoin des faits, tous les habitants dudit quartier ont été chassés et toutes les maisons ont été démolies. Alors que Mathieu Kérékou n'avait pas accordé de faveur à ces habitants qui ont occupés plus de 30 ans cette Zone, on se demande si son gouvernement était au courant du lotissement du Sud de l'aérodrome vers le goudron Sonapra entre 2003-2008 ?
Le foncier sous Patrice Talon
Le gouvernement de Patrice Talon ne fait plus de cadeau sur les dossiers fonciers au Bénin. Après l'installation de la quatrième mandature communale 2020-2026, le ministre de la Décentralisation d'alors Alassane Seidou avait signé un communiqué sur la récupération ou le retrait des domaines publics de l'État. Le gouvernement avait été ferme sur çà. À cet, des grosses plaques avec écriture "réserve administrative" ont été érigées dans la commune d'Abomey-Calavi, peut-on lire. Cette opération devrait s'étendre dans les communes chef-lieu du département avant d'atterrir dans les communes secondaires. Parakou est la commune où habrite la préfecture du département du Borgou. Parakou est la troisième ville du Bénin à statut particulier. Actuellement, anciens maires, personnalités politiques et citoyens défilent à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet) pour une affaire de 39ha.
Dim 19 septembre, ph arch
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