dimanche 29 avril 2018

Bénin/Crise dans le secteur éducatif sous Talon: Après les enseignants, des apprenants en grève dès ce lundi.

À partir de ce lundi 30 avril 2018, beaucoup  d'élèves et écoliers ne veulent plus reprendre les cours. Après trois mois de cessation de classes, des apprenants seraient désespérés. Ainsi, ce sont les apprenants qui entrent en grève cette fois-ci. Pour combien de temps ? C'est sous le régime Talon que cela pourrait se passer.

Par 3ATB, le 29 avril 2018

Fâchée, la majorité des apprenants veut boycotter les classes dès demain, lundi. Le président Patrice Talon devrait eviter que cela se produit. Des apprenants qui vont refuser de reprendre le chemin de l'école doivent être bien sanctionnés afin de soigner l'image du Bénin. C'est, ici, le quartier latin de l'Afrique. Même si quelques élèves et écoliers sont prêts à suivre les cours depuis jeudi dernier, d'autres seraient déjà en vacances anticipées. Pour eux, l'année blanche était mieux. Sont-ils des paresseux ? Que veulent-ils ? On ne peut pas vouloir d'une chose et de son contraire. Pendant que la grève battait son plein, les apprenants criaient au secours du Gouvernement de Talon. Mais, cette fois que la crise a pris fin, c'est du désordre du côté des élèves qui veut commencer. Peut-être ils auraient raison. Car, ils auraient perdu le fil des cours. Depuis le 16 janvier dernier, les élèves et écoliers ont abandonné leurs cahiers pour faute de grève. Près de 110 jours passés à la maison. Comment  peuvent-ils se retrouver ? Il se pourrait que cette nouvelle grève des apprenants dure aussi trois mois. À cet effet, ils auraient voulu une année blanche. Sommes-nous au Niger ?  Dans ce pays voisin, ce sont souvent les apprenants qui lancent les mouvements de débrayage. Le grand problème, certains apprenants ont déjà quitté la vie du secteur éducatif. Et ce, pour l'apprentissage de métiers. Les conséquences de cette grève dans l'éducation sont énormes. Des filles sont enceintes. Ce métier d'enseignant est désormais mal vu. Après les études, il serait difficile de voir des gens choisir la carrière d'enseignement. Tout ça, à cause de la defalcation faite par le régime de la Rupture. Pire, Patrice Talon aurait comparé les enseignants aux Zemidjan. Ce métier noble aurait perdu sa valeur dès 2018. Après les trois mois de grève, les enseignants ont même gagné quoi ? Vers un grand échec au Cep, Bepc, et Bac de 2018.

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