vendredi 6 avril 2018
CORÉE DU SUD-JUSTICE: 24 ans de prison pour Park. Cotonou (Bénin), vendredi 06 avril 2018, 22h10min (SIM)- L'ex-présidente Park Geun-hye est condamnée, ce jour, à 24 ans de prison plus une amande de 200 millions d'euros. Elle est poursuivie pour corruption et favoritisme lorsqu'elle était encore aux affaires de l'État sud-coréen. Pour rappel, Park a été destituée en 2017 pour corruption. Park Geun-hye va devoir s’acclimater au quotidien derrière les barreaux, après une vie passée en grande partie dans le faste de la Maison Bleue. C’est dans ce vaste complexe présidentiel situé au nord de Séoul, qu’elle a grandi en tant qu’enfant du dictateur militaire Park Chung-hee, et où elle gouvernait en tant que présidente depuis 2012. La dirigeante sud-coréenne a été condamnée, vendredi 6 avril, à 24 années de prison et 13 millions d’euros d’amende, au terme d’un retentissant procès pour corruption, abus de pouvoir et coercition. La justice sud-coréenne a fait tomber une icône, dont la vie a fusionné avec l’histoire du pays. Mettant régulièrement en avant son célibat et son plein engagement au service du pays, Park Geun-hye a pris pour modèle la reine Elizabeth Ire d'Angleterre et d'Irlande, surnommée la "reine vierge" : "Je suis mariée à la République de Corée. Je n'ai pas d'enfant. Les Sud-Coréens sont ma famille", a-t-elle lancé. L’enfance dorée, la vie de "princesse" comme elle était surnommée étant petite, se déroule à l’ombre d’un père, Park Chung-hee, un militaire qui a régné durant plus de quinze ans sur le pays, de 1963 à 1979. La Corée du Sud connaît alors une croissance économique accélérée, pour laquelle les citoyens aujourd’hui âgés nourrissent une grande nostalgie – alimentée et embellie par Park Geun-hye durant sa campagne électorale, tout en se gardant bien de raviver le souvenir des pratiques dictatoriales de cette période, la répression exercée contre les opposants politiques, l’exploitation des sans-abris dans des camps de travail. 3ATB/BA/SIM SC🌏🌍P-INF🅾S
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire