mercredi 18 avril 2018

CUBA-PRÉSIDENCE: Après 60 ans, les Castro quittent. Cotonou (Bénin), mercredi 18 avril 2018, 12h00min (SIM)-L'Assemblée nationale se réunit actuellement à Havane pour élire le successeur de Raoul Castro. 605 députés vont imposer, à la Majorité simple, un homme non-Castro pour diriger la présidence cubaine. Après 60 de pouvoir sans partage, la famille Castro quitte la présidence et la politique. Cuba était pour la famille Castro. De 1958 à 2006, c'est Fidel Castro, père de la révolution cubaine qui a dirigé Cuba. En 2006, Raoul Castro, actuel président prend le pouvoir jusqu'à ce jour. Fatigué et l'âge aussi avancé, il annonce sa démission en 2017. Cette semaine, c'est la renaissance au Cuba. Une nouvelle génération pour une transition qui marquera la fin de près de six décennies de pouvoir sans partage de la fratrie Castro sur l’île caribéenne. "Nous avons parcouru un long, long, long et difficile chemin (…) pour que nos enfants, ceux d’aujourd’hui et ceux de demain, soient heureux", déclarait en mars le cadet des Castro, qui avait succédé en 2006 à son frère Fidel, alors affaibli et finalement décédé en 2016. Fidel puis Raul auront dirigé Cuba, jusqu’à l’incarner, pendant près de 60 ans, faisant de cette île un acteur central de la Guerre froide et parvenant à maintenir sur pied leur régime communiste malgré le choc de l’effondrement de leur allié soviétique. Cuba, c’est le début de la faim convoquée ces mercredi et jeudi pour une plénière historique. L’Assemblée nationale va élire un nouveau président du Conseil d'État, le principal organe de l’exécutif cubain, et fera basculer le pays dans une nouvelle ère. Miguel Diaz-Canel pressenti. Si les autorités ne l’ont pas formellement confirmé, c’est le premier vice-président et numéro deux du gouvernement, Miguel Diaz-Canel, 57 ans, qui semble avoir été choisi et préparé pour devenir le nouveau visage de Cuba. Apparatchik modèle, ce civil aux cheveux poivre et sel a gravi discrètement les échelons du pouvoir avant d’être intronisé bras droit du président à la surprise générale en 2013, le posant en dauphin naturel des Castro."Il y aura une part de renouveau, mais aussi de continuité", prévenait récemment un des cadres du régime, le ministre des Affaires étrangères Bruno Rodriguez, rappelant que Raul Castro accompagnera son successeur en gardant la main sur le puissant Parti communiste de Cuba (PCC). Mais, l'administration américaine de Donald Trump n'est pas prête à reconnaître le futur nouveau président. Pour Trump, si Cuba veut être considéré aux États-Unis, il vaut mieux organiser les élections pour que les populations choisissent leur président. 3ATB/BA/SIM SC🌍🌏P-INF🅾S

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