lundi 8 octobre 2018

Bénin/Gratuité des frais d'inscription dans les Universités Publiques pour cette rentrée seule: Talon desserre la ceinture aux étudiants à l'approche des législatives de 2019.

Le président Patrice Talon commence à desserrer la ceinture au Béninois en commençant par les étudiants. Contrairement annoncés, les frais d'inscription dans les universités publiques du Bénin sont gratuits et bientôt tous les boursiers seront payés. Information rendue publique ce dimanche,  par Marie-Odile Atanasso, ministre de l'enseignement supérieur.  Décision valable pour 2018-2019 seule. Pourquoi une telle décision à l'approche des législatives de 2019 ? Est-ce qu'une faveur pour des fins politiques ? La Rupture en campagne ?  Sinon,  et si Talon annulait la taxe-impôt de voitures ? Baisser le prix de plaque moto et autres. Là il aurait desserrer la ceinture à presque tous les citoyens Béninois.

Par 3ATB, le 08 octobre 2018
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Les étudiants des universités publiques pourront ne plus porter de ceinture pour cette rentrée. Ou bien ils peuvent la porter sans serrer et ils ne verront pas leur pantalon tomber ou descendre. Le président Patrice Talon a décidé pour la rentrée 2018-2019 seule, soit à sept mois dès législatives, de faciliter l'étude aux étudiants. Extrait du message du Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. «En 2008, en l’absence de toute étude prospective visant à garantir l’équilibre financier des budgets des universités, la suppression des frais d’inscription dans les universités publiques a été annoncée.  Par suite, le décret n°2008-802 du 31 décembre 2008 portant prise en charge par l’Etat, des frais d’inscription des étudiants béninois non boursiers, non secourus et non-salariés dans les universités nationales du Bénin (UNB) a été adopté. Pis, aucune mesure d’accompagnement n’a été prise pour compenser le déficit occasionné par cette décision. Par exemple, durant la période allant de 2013 à 2016, en moyenne 70% des étudiants de l’Université d’Abomey-Calavi (étudiants non boursiers, non secourus et non-salariés) ont bénéficié de la gratuité des droits d’inscription. Mais seulement 40% des besoins de subventions annuelles ont été pris en charge par l’Etat. Cette situation occasionne chaque année un déficit de financement évalué en moyenne à 2 milliards de FCFA. Aussi, pour compenser le déficit important, les responsables de nos Universités publiques ont-ils demandé la réinstauration des frais d’inscription, voire leur augmentation. Mais, tenant compte du contexte social national, et en attendant la réflexion prospective sur l’avenir de nos universités et leur gouvernance, sous l’impulsion du Conseil National de l’Education dont le processus d’installation est en voie d’achèvement, le Gouvernement a retenu que les efforts d’investissements de l’Etat seront maintenus et soutenus, pour améliorer le cadre de vie et d’études des apprenants dans lesdites universités. De même, le Gouvernement a décidé de maintenir le statu quo sur les droits d’inscription et de formation dans les universités nationales. Par conséquent, il n’y a ni retour des frais d’inscription, ni augmentation des frais de formation dans les universités nationales au titre de l’année académique 2018-2019.
C’est pourquoi, les subventions seront accordées aux Universités nationales dans les mêmes conditions que l’année précédente, avec une possibilité d’augmentation, si les demandes exprimées par les rectorats sont justifiées.» D'après la ministre. Cette décision aurait-elle un impact sur les législatives de 2019 ?

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