mercredi 31 octobre 2018

Gabon/Annonce de décès des présidents Bongo: Ali serait-il sur les traces de son feu père Omar ? Il se pourrait que le même scénario qui avait précédé l'annonce de la mort en mai 2009 du président Omar Bongo Ondimba se répète en octobre 2018 sur le fils président Ali Bongo Ondimba qui serait déjà mort. Ali et Omar Bongo(s), même destin dira-t-on ? Le PDG-Héritage et son gouvernement veulent-ils cacher la mort d'Ali Bongo pour combien de temps ? Ils oublient que si un musulman meurt, il doit être enterré le même jour, selon la tradition des mahométans. Le président Ali Bongo étant musulman fervent qui accomplit chaque année le cinquième pilier de l'Islam (même en août 2018) qui est le hajj à la Mecque en Arabie Saoudite, ne mérite-t-il pas d'être inhumé très tôt ? Qui va-t-il succéder à Ali alors qu'il n'a pas un enfant qui a l'âge de diriger le Gabon ? L'opposition de Jean Ping serait-elle aux portes du pouvoir ? Lire à la suite pour comprendre les deux films des Bongo présidents. 3ATB, le 31 octobre 2018 SC🌐🌐P-INF🅾S M🅾NDE

Tel père, tel fils ! Le président Ali Bongo serait sur les traces de son père président décédé en mai 2009. Pendant que certains annoncent la mort d'Ali Bongo samedi dernier à Riyad où il a eu un malaise à sa descente de l'avion, le gouvernement du Gabon dément et n'apporte pas des preuves palabres qui prouvent qu'il est bel et bien vivant. Ali était en Arabie Saoudite pour participer au 2ème forum économique "Davos désert" sous l'invitation du prince héritier, Mohamed Ben Salmane (MBS). Malheureusement, la mort aurait eu raison sur lui. Lorsque son père est décédé il il a neuf ans, l'annonce a duré après que le camp présidentiel a préparé Ali Bongo à la succession de son père. À quand l'annonce de son décès s'il est décédé ? Si le gouvernement sait que Ali Bongo est vivant, qu'il lui face parler en 10secondes, selon un opposant gabonais.

Tout le film avant l'annonce de la mort d'Omar Bongo.

Le 6 mai, quand Omar Bongo Ondimba quitte Libreville à bord d’un avion médicalisé, il est déjà très mal en point. Il souffre d’un cancer des intestins avec métastases. Ses proches essaient de brouiller les pistes mais, petit à petit, sous la pression, ils dévoilent la vérité. Première version : « Il est resté au Gabon et va juste se reposer. » Deuxième version : « Il est en Allemagne pour un check-up. » Troisième version : « Il est bien à la clinique Quirón de Barcelone, mais n’a subi aucune intervention chirurgicale. » En réalité, les médecins espagnols tentent bien une opération, mais ils constatent que la maladie est trop avancée et referment sans opérer. Confidence d’un ancien chef d’État africain : « Priez pour lui. » Quant au ministre espagnol des Affaires étrangères, il lâche le morceau dans le journal La Vanguardia : « Bongo va très mal. ».

Comme la chimiothérapie est lourde, le patient alterne les phases de conscience et d’inconscience. Le 11 mai, il apprend le décès de son camarade centrafricain, Abel Goumba. Aussitôt, il demande des précisions. Mais sa fille Pascaline le ménage. Elle filtre les visites et répond aux appels des vieux amis, comme l’avocat français Robert Bourgi. « La dernière fois que je l’ai vu, c’est une semaine avant sa mort, confie un membre de la délégation gabonaise. Il voulait savoir ce que racontaient les journaux. » Pascaline, son mari, le ministre des Affaires étrangères Paul Toungui, et ses trois collaborateurs Michel Essongué, Fidèle Etchenda et Jean-Pierre Lemboumba, les compagnons de la dernière heure, logent au Rey Juan Carlos, un grand hôtel de la place. Tous les jours, ils font la navette avec l’hôpital, dans l’attente du bulletin médical…

Le 7 juin, le patient tombe dans le coma. En fin de journée, les médecins révèlent qu’il n’y a plus d’espoir. À Paris, les vieux amis sont mis dans la confidence. À 22 h 40, le journal français Le Point annonce sur son site Internet que le président est mort. Très vite, l’information est reprise par l’Agence France-Presse et plusieurs radios et télévisions françaises… captées au Gabon. Panique à Libreville. Le fils du président, Ali Ben Bongo, appelle le secrétaire général de l’Élysée, Claude Guéant, pour démentir, tandis que le Premier ministre, Jean Eyeghe Ndong, s’envole pour Barcelone. Le lendemain matin, il se rend au chevet du président, puis déclare à la presse : « Je lui ai rendu visite. Il est bien en vie. » Commentaire d’un proche : « Sans doute la machine faisait-elle encore bip-bip… » À 14 h 02, le cœur s’arrête. C’est la fin. C'est ainsi les membres du parti présidentiel PDG-H ont confié le pouvoir à Ali Bongo qui veut subir le même sort.

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