L’histoire raconte qu’à la mort de Lansuhouto, roi d’Allada, ses 3 fils Tê-Agbanlin, Mèdji et Aho dako-donou se livrèrent une bataille fratricide pour lui succéder au trône.
Encerclés dans leur base par les troupes adverses, Tê-Agbanlin et ses compagnons élaborent une stratégie pour faire fuir l’armée de Mèdji.
Idée originelle de Padonou Hennoukoun, prince chasseur de la collectivité Davié- Holou faisant partie du cortège de Tê- Agbanlin, ils construisirent des cases coniques en bambou recouverts de feuilles sèches de bananier.
Au sommet de ces cases, ils mettent des coussinets (en feuilles de bananier) pour porter facilement les cases sans se blesser la tête et des yeux de bœufs à la hauteur des yeux afin de permettre aux porteurs de voir tout l'extérieur depuis l’intérieur de la case.
À chaque côté, ils construisent des poignées capables de mouvoir facilement la case dès qu'elles sont bougées. Un des combattants souffla fortement dans une corne de bœuf et fit retentir un bruit terrifiant qui fit fuir les troupes de Mèdji croyant avoir affaire à des diables.
Tê-Agbanlin et ses troupes s’extirpent et finissent par trouver refuge à Adjachè devenu plus tard Porto-Novo où ils s’installent.
Tê-Agbanlin et ses compagnons restent néanmoins sur leur garde et décident de sortir toutes les nuits les Zangbétos pour protéger le royaume contre d’éventuelles attaques.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire