Depuis l'avènement du régime de la Rupture, il est remarqué la grande chute des opérateurs économiques. Des patrons des grandes sociétés sont soient en exil soit en prison. Investi pour la première fois le 06 avril 2016, Patrice Talon, aussi opérateur économique, remplaçait son prédécesseur Boni Yayi qui venait de passer 10 ans à la tête du Bénin. Six mois après, c'est le début de la chute des opérateurs économiques. En octobre 2016, l'opérateur économique Sébastien Ajavon, aujourd'hui en exil, fut arrêté dans une affaire de 18kg de "cocaïne pure". Après quelques jours de détention puis sa présentation au procureur de la République de Cotonou d'alors, Sébastien Ajavon avait été relâché au bénéfice du doute. Deux ans après, les députés de la septième législature ( 2015-2019) ont voté la loi sur la création de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet).
Après l'installation des juges de la Criet à Porto-Novo, la capitale, le dossier de Sébastien Ajavon a connu un rebondissement. Absent au procès, Sébastien Ajavon, l'ancien candidat à la présidentielle de mars 2016 venu troisième, a été condamné par cotumence à 20 ans de prison ferme. Actuellement, celui qui a appelé à voter pour Patrice Talon lors du second tour de la présidentielle de 2016 vit son exil en France, pays colonisateur du Bénin.
Trois ans après, nous voici à un autre opérateur économique sans oublier les petits opérations économiques qui seraient déjà dans des prisons du Bénin. Cette fois-ci, c'est le PDG de Sonimex qui fait la Une des journaux. L’affaire de drogue qui implique une dizaine de personnes dont le PDG de la société SONIMEX, Séraphin Yéto connaît des rebondissements au fur et à mesure que l’enquête avance. Selon les informations de Frissons radio, Constant Badé patron de l’Office central de répression du trafic illicite des drogues et des précurseurs (OCERTID) a été placé en détention dans la soirée de ce lundi 28 juin 2021 à la prison civile d’Abomey-Calavi. Le dossier est aussi envoyé à la Criet. Actuellement, le patron de Sonimex est en prison même s'il avait subit un malaise lors d'un procès à la Criet puis était admis aux soins.
Août-septembre dernier, des opérations économiques libanais subissaient leur chute collective dans une affaire de drogue. Suivant un communiqué de presse du procureur spécial près la Cour de répression des Infractions économiques et du Terrorisme (Criet), Mario Metonou le 30 septembre dernier, une importante quantité de cocaïne est saisie à Sèmè Kpodji. Cette saisie a eu lieu dans un magasin sis à Ekpè Pk10 dans la commune de Sèmè-Podji où était entreposé le stock de produits suspects. Des explications du procureur spécial, ce magasin appartient au milliardaire Libanais Zafer El Dorr qui l’a loué, actuellement, à un ressortissant ivoirien du nom de Kouadio Kipre. L’enquête conduite par les structures compétentes a permis « d’interpeller onze personnes de nationalités béninoise, togolaise, burkinabè, hollandaise, libanaise et allemande sur qui pèsent, à divers degrés, des soupçons ».
Début de cette semaine, une découverte de 850 kg de cocaïne fait l'actualité au Bénin. Un policier et des citoyens sont déjà arrêtés. L'affaire suit son cours. Souvent ce sont les rumeurs qui se confirment sous Patrice. Vers la chute de la société AZAR Jean ? Pour le moment, non. Il circule depuis quelques heures sur les réseaux sociaux, des informations faisant état de l’implication de la Société AZAR JEAN, société importatrice des “Lait Peak” et “Belle Hollandaise” dans une affaire de trafic de stupéfiants. La Direction de la Société AZAR JEAN tient à porter à l’attention des béninoises et béninois que ladite Société n’est en aucun cas, mêlée à une quelconque affaire du genre. La personne concernée dans cette affaire porte certes le nom Azar Jean, mais comme dans beaucoup de pays, le nom Azar est un nom populaire et une famille très large. La personne en question n’a aucun lien avec la Société AZAR JEAN. D’ailleurs le PDG de la Société AZAR JEAN réside au Liban depuis 2002 et est Maire de la ville d’AINTOURA El METN. Il faut rappeler que depuis 1983, année de sa création et installation, la Société AZAR JEAN n’a été mêlée à aucune activité illicite contraire aux textes de la République du Bénin. En tout état de cause, la Société AZAR JEAN se réserve le droit de poursuivre devant les juridictions compétentes de notre pays, toute personne qui associerait son nom à une quelconque affaire de stupéfiants en cours.
Vers l'accroissement de la pauvreté ? Pourquoi la cocaïne toujours ?
C'est bien possible que le chômage soit élevé au Bénin. Puisque la chute des grandes sociétés béninoises qui emploient des centaines de citoyens continuent de d'observer. Cela va mettre au chômage professionnel leurs employés. Ce qui est grave dans ces dossiers de chute, c'est toujours une affaire de cocaïne. Les grands opérateurs économiques font-ils en cachette le trafic de la drogue ? Voilà une interrogation très difficile à répondre. Sous Patrice Talon, la lutte contre le trafic de drogue est bien observée contrairement aux temps de ses prédécesseurs. Pour une première fois, le Bénin assiste à une lutte sans pitié de l'importation de la drogue. Cela va contribuer à la diminution des viols et de la criminalité au Bénin. Car pour commettre ces crimes dangereux, la plupart se droguent selon des enquêtes.
Jeu 04 Nov, ph arch Talon
SC🌍🌏P-INF🅾️S M🅾️NDE
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