dimanche 15 août 2021

Bénin/Culture Et si les Mandè étaient Bariba.....? SC🌏🌍P-INF🅾️S M🅾️NDE (L'histoire compliquée des cicatrices) Dim 15 août 2021, 18h00min Par SIM, enquête









SIM vous propose les grandes lignes des recherches effectuées. Depuis environ 20 ans, il y a certaines personnes qui se demandent l'origine de "Mandè". Environ cinq ans déjà, les interrogations nourrissent la toile au point où SIM a débuté les recherches en ce sens. Plus d'un an après, votre journal en ligne a eu quelques informations et clarifications sur la polémique "Mandè". À l'entame, " Mandè n'est pas une ethnie mais le nom donné aux cicatrices soit une sur le front ou des deux côtés des joues plan large", affirmait un sage de Djougou en novembre 2020. C'est quoi une ethnie ? C'est l'"ensemble de personnes que rapprochent un certain nombre de caractères de civilisation, notamment la langue et la culture". Quelle est la langue parlée par les Mandè qu'on retrouve presque dans près de 40 communes du Bénin ? La réponse est difficile à trouver voire inexistante. Néanmoins, il faut reconnaître que dans le Borgou et l'Alibori, toute personne qui se réclame Mandè parle soit le Bariba (la grande majorité), soit le Dendi ou quelque rare fois le Mokolé. Alors qu'il faut rappeler que le Dendi, selon plusieurs études universitaires déjà réalisées, c'est aussi les Bariba dans le Borgou Alibori, Yôm et autres dans la Donga qui ont embrassé très tôt l'Islam en son temps à l'arrivée des commerçants Zerma, Hausa et peulhs Nigero-maliens au Bénin. De tout ce qui précède, on peut dire que le Mandè est égal à Bariba, vu le nombre. Selon un autre sage du département du Borgou, les Mandè, se sont des autochtones de "Barutem" qui ont accepté de suivre les commerçants Nigero-maliens à cause de l'Islam que ces étrangers ont importé et la richesse. Certains parmi eux mettaient des cicatrices à leurs enfants à la naissance à l'image des cicatrices de leur maître Nigero-malien.

Dans la Donga en particulier Djougou, berceau de l'Islam au Bénin, les Mandè sont ces personnes qui ont vite embrassé l'Islam à l'arrivée des commerçants Nigero-maliens. À Djougou, l'histoire démontre que certains Mandè sont des Yôm et d'autres Bariba voire même Yoruba ou Nagot relate le 14 mai 2021 un étudiant à SIM qui a déjà travaillé sur le sujet à Djougou. Dans cette commune, "cité des Yowa" (ethnie très majoritaire de Djougou), il est remarqué aujourd'hui que l'ensemble des Mandè se réclament soit nigériens, maliens, Burkinabé et Nigérians. À Djougou, le Mandè ont préféré parler Dendi. Un autre sachant nous dit qu'à Djougou, c'est dans la liée de ceux qui se réclament Mandè et Peulhs qu'on choisit les Imams par alternance, et les Rois sont pour la plupart des Yôm. Mais l'Imam principal qui doit être soit Mandè ou Peulh est intronisé au Palais Royal de Kilir attribué soit au Yôm soit au Gourmantché, ajoute à SIM un homme avertit de Djougou. Avant l'Imam qui est là (intronisé vers 2013-2014), c'était un Mandè relate un habitant de Djougou centre. L'histoire du Dendi à Djougou ajoute autre sachant, ce sont les autochtones qui ont suivi les commerçants Zerma, Hausa et Peulhs à l'arrivée de l'Islam vers les années 1800 et ont préféré parler la langue des étrangers. "D'où la transformation dans leurs parlés du Zerma, et le Dendi voir peu à peu le jour" raconte un sexagénaire qui aurait reçu cette information de son défunt père.

Dans le département des Collines, précisément Ouesse et Savè, grand étonnement est de rencontrer des personnes de l'ethnie Nagot se réclament Mandè. SIM en son temps à Parakou avait constaté que certains Nagot ont été cicatrisés Mandè. En évoluant, à Bohicon, des personnes aussi cicatrisées Mandè sont vu dans les zone habitées majoritairement par les Peulhs, Zerma et Hausa. SIM en menant ses investigations a rencontré déjà une vingtaine de personnes cicatrisées qui ne sont pas Mandè, mais ces intéressés disent que cette cicatrice au front donne une beauté physique au visage. D'où ils l'ont fait sans l'accord de soit de leur père ou mère. Une jeune fille de père d'Abomey de mère du Nord s'est aussi cicatrisée Mandè et se fait déjà appeler Mandè. Pourtant, quelques personnes affirmaient que les cicatrices des Mandè sont mises par fantaisie. Dans l'avenir, ces hommes Fon ou autres qui se sont délibérément cicatrisés Mandè ont eu des enfants, et s'ils acceptaient de cicatriser leurs enfants, deviendront ils des Mandè dans le royaume d'Abomey n'est-ce pas ? 

Dendi et Mandè, l'histoire croisée ?

Tel que par le passé il a été très polémique si le Dendi est une ethnie du Bénin, c'est ce qui se passe avec le Mandè considéré encore par certains le Kanuri. Notons que "le kanouri (ou kanuri) est un continuum linguistique de langues nilo-sahariennes, parlées autour du lac Tchad par notamment le peuple des Kanouri, appelés aussi Béribéris. Sa diffusion est liée au développement autour du lac Tchad du royaume du Kanem-Bornou". Plusieurs personnes eux pensent que la langue parlée par un Mandè c'est le Dendi. Erreur déjà rectifiée. Aujourd'hui au Bénin, les personnes se réclamant Mandè parlent les langues suivantes du Bénin, après investigations de SIM: Bariba (90%), Nagot (05%), Mokolé (01%), Yôm (02%), Yoruba (01%) et autres (01%). En résumé, c'est le Bariba qui est très majoritaire. C'est pour cela SIM s'interroge "et si les Mandè étaient Bariba" ? Dans les prochaines fois, vous lirez d'autres informations au cas où cela existaient. Car les recherches se poursuivent. Mais signalons que c'est le résumé des recherches SIM a publié ce 15 août. La photo archive publiée est un dessin crédit photo des Mandè et la carte du Bénin.







Dim 15 août, phs arch
SC🌍🌏P-INF🅾️S M🅾️NDE

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