Ce week-end, plusieurs morts ont été annoncées, soit sur les réseaux sociaux, soit par des parents proches dans la ville de Parakou. Aussi, apprend SIM, d'autres personnes sont aussi décédées même si leur mort n'a pas fait échos, certainement vu leur rang social. Ces Samedi et dimanche, Parakou est devenue la "cité de la mort", ce qui n'aurait jamais été le cas depuis l'apparition du virus en mars 2020 au Bénin. Parmi ces hommes et femmes décédés à Parakou ce week-end, beaucoup auraient présenté des signes similaires au Covid-19. Pourtant, la population parakoise et du Septentrion en général semblent banaliser l'existence du Covid-19 jusqu'à ce jour. Plus loin, certains parlent même d'un scandale financier mondial. Covid-19 serait-il entrain de sévir dans la cité des Koburu ? C'est bien possible. L'heure n'est plus à blaguer avec cette pandémie. À Parakou, les autorités politiques et administratives ont toujours mené une lutte farouche contre le Covid-19. Il y a huit mois, le directeur départemental de la Santé du Borgou avait même ordonné l'arrestation de ceux qui se sont entêtés lors de leur entrée dans les hôpitaux publics de la ville. Ces personnes refusaient le port de cache-nez alors qu'ils allaient pour saluer les malades. Finalement, vu les arrestations en sont temps, presque tous se sont conformés. Dans les marchés de Parakou, la banalisation semble refaire surface. Lorsqu'on fait un tour dans les marchés Arzèkè, Dépôt et Guèma par exemple, certaines femmes continuent de piétiner les mesures sanitaires exigées par le gouvernement béninois. Dans les lieux de culte, le port de cache-nez s'observe. Sauf parfois quelques fidèles qui ne se conforment plus. Dans certains lieux de culte de Parakou, le port de cache-nez et le lavage des mains sont exigés à l'entrée quel que soit votre classe. Si vous n'avez pas de cache-nez, vous vous verrez refuser l'entrée. Pendant ces vacances scolaires, des tournois de football et autres jeux du sport sont organisés dans la ville de Parakou, lorsque vous faites un tour sur ces différents lieux, vous trouverez que la majorité des supporters ou spectateurs ne portent pas de cache-nez, alors qu'ils ne tardent pas à crier de joie dans cette foule une fois que leur équipe gagne. De façon générale, la population parakoise devrait comprendre que le port de cache-nez, le lavage des mains et autres sont très capitales ces temps ci. L'heure n'est plus à la banalisation. Car le Covid-19 aurait fait son retour triomphal à Parakou, peut-être, dans le but de réduire la population.
Lundi 16 août, ph arch
SC🌏🌏P-INF🅾️S M🅾️NDE
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