Difficilement les citoyens arrivent à inhumer leurs morts depuis un bon moment dans le cimetière de Parakou, alertent des grogneurs à chaque fois. Le cimetière municipal de Parakou est rempli et les inhumations se poursuivent. Malgré les alertes des faiseurs d'opinion, rien n'est fait. C'est aussi un constat général dans près de 20 grandes villes du Bénin. Les dispositions doivent alors être prises dans les 77 Communes (C) du Bénin dans l'avenir. Ce sujet sur le cimetière de Parakou situé à Sinagourou dans le premier Arrondissement a intéressé votre journal en ligne Scoop Infos Monde (SIM) qui a décidé prendre le taureau par les cornes ce vendredi dans l'après-midi. Un correspondant de SIM qui s'est rendu sur ce lieu public de dernière demeure vers 17h a vu surplace du côté des musulmans des inhumations en cours. Resté du côté Ouest de la clôture vers le goudron sur l'image des motos des musulmans en séance d'inhumation, il voit une foule aux visages serrés qui mettait sur sol des corps. "On fouille bien avant de trouver de place pour inhumer nos morts depuis un bon moment. Parfois on rencontre des os d'autres corps en creusant", affirme un parent éploré au micro de SIM. Cette partie qui sert d'inhumation a été remblayée sous la mandature municipale de Charles Toko, aujourd'hui premier adjoint au maire de Parakou. Une partie reste à remblayer en attendant de trouver de cimetière municipal annexe, à en croire un autre citoyen interrogé à sa sortie d'une inhumation musulmane. Le correspondant de SIM s'est aussi rendu du côté de la place chrétienne réservée. Là-bas presque toute les tombes sont construites contrairement à celui musulmane où on voit sur l'image la terre rouge remblayée par Charles Toko en son temps. Sur ce lieu d'inhumation chrétienne, on voit presque tout le cimetière occupé. On se demande comment les chrétiens arrivent-ils à inhumer leurs morts ?
Dans un état d'abandon, l'espace des logements sociaux de Beyerou Est étaient là place du cimetière
Le jeudi 13 janvier, SIM était en visite sur le site des logements sociaux en face de l'EPP Beyerou où un accident de berne a fait 12 morts mardi dernier. Comme le montrent les images de l'état actuel de ces logements sociaux, on voit visiblement que ce lieu est devenu un grand véritable siège des hors-la-lois dans la ville de Parakou. Alors que cette place de plus de 20 hectares était réservée pour accueillir le cimetière municipal annexe de Parakou depuis les années avant 2003 affirment des sources mieux informées à SIM. Par le passé estime une autre source, les inhumations auraient même débuté. Et une fois que le lotissement a commencé dans les années avant 2010 soit au premier mans du président Boni Yayi, l'espace pour le compte du cimetière annexe a été octroyé pour la construction des logements sociaux devenu un grand scandal. Personne ne dort là-bas poursuit une source locale. Et le chantier comme on le voit sur les images est abandonné sans être fini. Aujourd'hui cet espace au départ appartement au cimetière ne sert plus au mort ni au vivant. Seul les gangsters sont les propriétaires des lieux. Au sud de ces logements sociaux abandonnés, un espace de 20 hectares a aussi été octroyé pour un stade Omnisports de Parakou. Situé à environ 10km du sud de la Maire de Parakou, ces logements sociaux construits par le régime de Boni Yayi risquent de ne pas connaître un aménagement aujourd'hui ni demain. Car il y a deux ans déjà, une partie des habitants de Beyerou Ouest à 04km au sud de l'EPP Beyerou s'est vue délogée et dédommagée depuis trois mois pour la construction d'un nouveau site des logements sociaux par le régime de Patrice Talon, successeur de Boni Yayi depuis avril 2016. Que devient alors l'espace du cimetière sur lequel les logements sociaux sont en état d'abandon ? Pourquoi l'actuel régime n'a pas voulu achever la construction de ces logements sociaux déjà en chantier par Yayi afin que le nouveau espace devienne un cimetière annexe ?
De Beyerou pour Nikko Kperou, ce qui se passe
À Nikki Kperou (à l'Ouest du quartier Nabissou dans le troisième arrondissement de Parakou), un autre cimetière est réservé à la population. Mais l'insécurité qui règne là-bas (voir image de la zone) fait que beaucoup ne veulent pas inhumer leurs parents là-bas, déclare un habitant à SIM. Une fois que vous finissez d'inhumer un proche, le lendemain soir il est déterré pour voir ses membres ou sa tête couper. En tout cas, à 90%, des tombes sont dégonflées, relate une autre source locale à SIM. Ce cimetière de Nikki Kperou est réservé depuis les années 2007-2008 estime une source locale. En résumé, à Parakou comme ailleurs au Bénin, les morts aussi ont besoin d'une attention particulière. La Mairie de Parakou doit y réfléchir pour le moment. Et ce, très tôt.
Sam 15 jan, ph cim Sinag.
SC🌏🌍P-INF🅾️S M🅾️NDE
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