Les conducteurs des minibus communément appelés "Tokpa-Tokpa" se moquent des gestes barrières imposées pendant ces temps de Covid-19 par le gouvernement de Patrice Talon. Une enquête d'un mois réalisée du 26 avril au 26 mai 2021 par votre journal en ligne SIM révèle que les conducteurs des minibus Tokpa-Tokpa ont repris avec leurs vieilles sales habitudes sans diminution d'un montant individuel du transport. "C'est comme de l'escroquerie", estiment certains passages. Le lundi 26 avril dernier à 16h11min, un minibus venant du côté du Campus d'Abomey-Calavi pour le marché Dantokpa couleur belge (prises d'images refusées par le conducteur au corespondant SIM), intercepté à la hauteur peu après le carrefour Itta, a surchargé ses passagers on dirait des poissons dans un frigo. Dans ce minibus, un seul passager avait porté son cache-nez en pagne de couleur bleue. Au carrefour abattoir (dernier carrefour de Cotonou en allant à Sèmè-Kpodji) à Akpakpa les 03, 04 et 05 mai 2021, tous les minibus Tokpa-Tokpa qui allaient à Porto-Novo étaient bien surchargés selon des correspondants SIM qui étaient debout au niveau de ce carrefour pour vivre les réels faits. À l'intérieur de ces minibus surchargés de plus de 30 passagers parfois, ajoutent ces correspondants SIM, des quelques passages qui portent le cache-nez le descend au manteau. Car, "ce cache-nez artisanal ne facilite pas la respiration", déclare un passager interrogé par SIM à sa descente d'un minibus de l'autre bout de Porto-Novo, la capitale du Bénin. Sur toutes les lignes qu'empruntent ces minibus de trafic local, c'est un même "constat amère depuis plus de 06 mois" révèlent des témoins dont leurs domiciles sont érigés au bord des routes goudronnées et en pavés empruntées par ces Tokpa-Topka. Afin de boucler cette enquête de 30 jours, les dimanche, lundi, mardi et mercredi de cette semaine, des correspondants de SIM ont touché, à nouveau, du doigt à la réalité. Sur le tronçon Pahou-Tokpa ce mardi 25 mai 2021 autour de 16h30 une image prise par derrière à l'intérieur d'un minibus immatriculé BP.....RB (voir au niveau de l'article) montre la réalité des faits. Le mercredi 26 avril, des correspondants et passages ont vécu des surcharges sans pitié sur le tronçon Tokpa- Porto-Novo vers 12h. "C'est trois personnes à la place d'une personne" pour ce qui s'agit du siège communément appelé côté apprenti, témoigne un fidèle passager. Ce mercredi au niveau de l'échangeur de l'arrondissement de Godomey (frontière entre Cotonou et Abomey-Calavi), un minibus Tokpa-Tokpa qui a quitté Tokpa pour Akassato, un arrondissement d'Abomey-Calavi avait à son bord 30 passagers au lieu de 12 places au plus, selon un sachant du nombre de places de véhicules. Dans ce minibus de transport révèle un passager fâché à SIM, à peine deux passagers ont porté le cache-nez. Un autre passager interrogé à la destination devant le cimetière PK14 route Ouidah-Cotonou se dit très fâché du fait que la surcharge a, vraiment, repris mais les conducteurs continuent de percevoir le montant imposé (payer plus cher qu'avant la pandémie) pendant cette pandémie de Covid-19. Un autre passager interrogé à l'arrêt bus Tokpa-Topka dans le marché même ce mercredi 26 mai vers 10h estime que même dans le marché Dantokpa, "près de 87% d'usagers" ne portent plus de cache-nez depuis un bon moment. À cet effet, SIM a fait un tour dans plusieurs rues de ce plus grand marché du Bénin. Les images prises (voir les images jointes à l'article) autour de 14h du même jour. On remarque que sur par exemple cinq usagers rencontrés dans ce marché Tokpa à peine 01 ou difficilement deux porte(nt) le cache-nez. Parfois zéro, à en croire un témoin revendeur dans ce marché du côté sud. Les conducteurs Tokpa-Tokpa approchés, refusent tout commentaire. On voit visiblement que leur objectif, c'est de bénéficier de l'argent. Le plus grave, SIM a constaté semaine passée à l'arrivée des minibus Tokpa-Tokpa dans ce marché (Dantokpa), presque tous les conducteurs ne portent plus le cache-nez pourtant non médical (la plupart portaient à l'apparition du virus au Bénin des cache-nez cousus en pagne). Les conducteurs de Tokpa-Tokpa ont repris ce bordel depuis environ huit mois souffle à SIM un chargeur de passagers qui empruntent les bus Tokpa-Tokpa dans ce marché. Cette information est confirmée par une dame vendeuse dans Tokpa qui emprunte tous les jours ces minibus. Les Tokpa-Tokpa sont des minibus qui transportent des usages depuis Abomey-Calavi, Ouidah, Sèmè-Kpodji et Porto-Novo qui souhaitent se rendre à Dantokpa, plus grand marché du Bénin.
Ce que doit faire le gouvernement
Le gouvernement du président Patrice Talon à travers son ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin (en photo) devrait sonner en urgence la fin de la récréation qui continue sans fin. "Trop c'est trop", selon un passager descendu d'un minibus et qui a eu mal aux jambes. Même s'il n'y avait pas cette pandémie de Covid-19, les surcharges créent d'accidents à en croire un passager lors de son intervention sur SIM le 17 mai 2021 à Pahou un arrondissement de Ouidah. Ce qui fait inviter le nouveau ministre de l'Intérieur Alassane Seidou (en photo avec Hounkpatin) dans ce débat. Les agents de la Police Républicaine pourtant érigés sur les grands carrefours des tronçons empruntés par les Tokpa-Tokpa devront aussi doubler de vigilance dans le contrôle. Le gouvernement de Patrice Talon avait déjà accompagné les Tokpa-Tokpa il y a près d'un an. Des propriétaires de minibus aux conducteurs en passant par les apprentis, tous avaient reçu individuellement les transferts de Mobile Money ou de Moov Money en son temps, avaient témoignés certains bénéficiaires à SIM en septembre 2020. Montant "envoyé par le gouvernement du régime de la Rupture", avait ajouté un témoin à SIM. Et pourquoi reprendre la plus grande surcharge en ville sans changement des frais de transport ? Cotonou, la capitale économique du Bénin serait-elle risquée chaque jour par un éventuel accident des Tokpa-Tokpa ?
Jeu 27 mai, phts enq, arch
SC🌍🌏P-INF🅾️S M🅾️NDE
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