vendredi 21 mai 2021

RDC/Perturbation Eid El Fitri: 30 musulmans condamnés à mort SC🌏🌍P-INF🅾️S M🅾️NDE (Grand Idi de Kinshasa divise 02 camps, l'affaire dans les tribunaux) Vendredi 21 mai 2021, 16h00 Par la Rédaction de SIM














Après des violences en marge du ramadan du jeudi de la semaine dernière, les fidèles musulmans pertubateurs, interpellés ont été condamnés à mort par un tribunal de Kinshasa, la capitale. Pour rappel de SIM, un pick-up est parti en cendres après les violences entre musulmans et forces de l'ordre, lors de la prière de fin de ramadan à Kinshasa, le 13 mai 2021. À cet effet, trente accusés ont été condamnés à mort, samedi dernier, en République démocratique du Congo (RDC), pour leur participation à des violences contre la police ayant marqué la fin du ramadan à Kinshasa. Une quarantaine de personnes avaient été interpellées et jugées en comparution immédiate et en procédure d'urgence. Arrêtés le 13 mai 2021, ils ont été jugés en moins de 24h de garde à vue dans un commissariat de Kinshasa, confirme à SIM une source locale et témoin. Une quarantaine de personnes étaient jugées, vendredi 14 mai 2021, en comparution immédiate au Tribunal de grande instance de la commune de la Gombe (images archives), dans le centre de Kinshasa. Retransmis en direct à la télévision publique, le procès a duré jusqu'au petit matin du lendemain, samedi. Un avocat des parties civiles, Me Chief Tshipamba, a confirmé ces trente condamnations à la peine capitale, selon RFI et l'AFP. Les charges retenues pour certains des condamnés sont : association de malfaiteurs, rébellion, coups et blessures volontaires, ainsi que tentatives de meurtre, selon un témoin présent au procès d'urgence. Un prévenu a été condamné à cinq ans de prison pour rébellion, et cinq autres ont été acquittés, tandis que le tribunal s'est déclaré incompétent concernant le cas de plusieurs mineurs. Régulièrement prononcée, notamment dans les affaires impliquant les groupes armés dans l'est du pays, la peine capitale n'est plus appliquée en RD Congo depuis un moratoire décidé en 2003, et systématiquement commuée en condamnation à la perpétuité.

Deux factions rivales discutent le poste de Imam de la grande place Idi de Kinshasa

Jeudi 13 mai 2021 dans la matinée, de violents heurts, dont les images ont largement circulé sur les réseaux sociaux, avaient éclaté entre fidèles musulmans se disputant l'accès au stade des Martyrs, le grand stade de la capitale congolaise, pour y organiser la prière officielle de clôture du ramadan. Les protestataires s'en étaient pris en particulier à la police présente sur les lieux pour encadrer la cérémonie. Un premier bilan officiel fait état d'un policier tué, d’une policière entre la vie et la mort et de 46 autres policiers blessés, dont huit dans un état critique. Une dizaine de véhicules de la police ont été endommagés, dont l'un complètement incendié. La communauté islamique de RD Congo, qui représente 10 % de la population, connaît une crise de succession depuis quelques années entre les deux factions rivales au sein de l'unique association représentant les fidèles, la Comico (Communauté islamique du Congo). L'affaire a été portée devant les tribunaux, mais aucune décision judiciaire définitive n'a été rendue. Depuis, les tensions sont récurrentes entre les deux groupes. L'entente entre les deux camps ne seraient pas pour demain. Un camp soutient Cheick Imam Adballah Mangala (en barbe blanche en lunette, tenue noire Blanc) qui serait légal et reconnu par les autorités et l'autre est derrière Cheick Imam qualité d'illégal, Youssouf Djibondo (en barbe noire longue).






21 mai, phts TPI Kin, Imams..
SC🌏🌍P-INF🅾️S M🅾️NDE

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