Des propriétaires de motos continuent leur chemin de croix dans les directions départementales (ou régionales) de l'Agence du Transport Terrestre et des Travaux Publics dans le but de retirer leur plaque de moto, selon une enquête réalisée par SIM. Alors que ces temps ci la répression policière bât son plein (mais stoppée pour le moment d'après un communiqué de la Police républicaine), plusieurs propriétaires de motos sans plaque qui ont déjà rempli toutes les formalités n'arrivent toujours pas à entrer en possession du précieux sésame. Lorsque vous vous rendez aux lieux d'établissement et de retrait de plaque de moto, on lit presque les larmes dans les yeux de plusieurs usagers de route à deux roues. Si certains s'y rendent depuis 2020, d'autres sont dans leur troisième année. Pourtant la police semble ne pas faire cadeau à ceux qui ont sur eux des documents de retrait de plaque, confie à SIM un usager de moto qui a déjà été contrôlé pour défaut de plaque. Tout propriétaire de moto qui a déjà rempli les formalités d'établissement de plaque reçoit à la fin un document qui lui permet de retirer sa plaque dans l'agence Départementale des Travaux Publics (TP) dans laquelle il a formulé sa demande. SIM constate que plusieurs propriétaires de motos roulent sans plaque mais ont en (sur) eux le document de retrait de plaque. À Parakou, N'Dali et Djougou, SIM a interrogé au total 22 conducteurs propriétaires de moto sans plaque en pleine circulation du lundi au jeudi de cette semaine. Votre journal en ligne a constaté avec étonnement que 19 disposent déjà du récépissé de retrait de la plaque de moto. Mais tous n'arrivent pas à entrer en possession de leur plaque. Aujourd'hui, ils disent avoir peur de la prochaine répression policière qui va bientôt reprendre, à en croire le dernier communiqué de la Direction Générale de la Police Républicaine (DGPR) sur l'affaire de contrôle des usagers de route diffusé sur l'Ortb. À Parakou par exemple, un jeune homme propriétaire de moto marque Haojue croisé sur les pavés de la Direction des Travaux Publics de Parakou du côté ouest était découragé. Sa demande de plaque date du 24 novembre 2018. Jusqu'à présent, il n'arrive pas à entrer en possession de sa plaque. Certains utilisateurs de moto auraient même formulé leur demande avant lui, apprend SIM. Un véritable chemin de croix dans les agences de retrait pour des propriétaires de motos. À quand la livraison rapide des plaques déjà demandées alors que la Police Républicaine va bientôt reprendre la répression ? La DGPR va-t-elle comprendre les propriétaires de motos qui détiennent le récépissé de retrait de plaque ? Et si elle refusait ? Seul le président Patrice Talon (photo) pourrait intervenir afin que le délai d'établissement de plaque de moto soit désormais automatique (sur le champ soit moins de 24h). Pour l'heure, il est difficile de savoir en combien de temps peut-on avoir la plaque de moto après avoir déposé le dossier. Du côté des véhicules, le délai est bien connu confie à SIM un agent de liaison d'établissement de plaque de véhicules.
Ven 21 mai, phts arch
SC🌍🌏P-INF🅾️S M🅾️NDE
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire