Plusieurs étudiants arrêtés lors des mouvements de débrayage sur le campus de Calavi présentés, ce jour 08 mars, au Tribunal de deuxième classe d'Abomey Calavi. Aux dernières nouvelles, c'est un procès de tous les dangers. Les étudiants sont venus nombreux soutenir leurs camarades en détention.
Par 3ATB, le 08 mars 2018
Au Tribunal de la commune d'Abomey Calavi, 37 étudiants détenus sont attendus sur le banc des accusés à 09h de ce jeudi matin.Ils sont présentés au procureur de la république de cette justice locale.Arrêtés lors des mouvements de grève sur l'Université d'Abomey Calavi (Uac), ils sont fixés sur leurs sorts aujourd'hui. Parmi les trente sept, on a un journaliste de la presse universitaire, le président de la Fneb, des étudiants de l'Enam, de la Fashs, de l'Ifri, de la Fllac, de la Faseg, et du Fast. 11 sont arrêtés dans la première vague et 26 dans la seconde. Chacun des mises en cause devrait répondre aux questions qui lui sont posées afin d'être fixé sur son sort individuel. L'audience dure toute cette journée, vu le nombre important des personnes impliquées. C'est une haute sécurité qui est mise en place pour assurer le déroulement du jugement. La Police Républicaine est bien mobilisée sur les lieux. L'ambiance est tendue devant ce Tribunal de Calavi.
C'est pendant ces moments de grève qu'ils sont arrêtés sur l'Uac. Les jours de leurs arrestations sont différents, nous ajoute une source universitaire. Certains sont pris il y a quatre semaines et d'autres les vendredi et samedi passés. Les détenus interdisent la poursuite des activités sur le Campus depuis le démarrage de la grève dans le secteur éducatif. Ainsi, les policiers républicains voulant s'y opposer, des affrontements ont lieu. Cela s'est soldé par l'arrestation de 37 étudiants dont près de 10 en fin d'études et 27 encore en apprentissage.
Plusieurs étudiants sont bien mobilisés pour soutenir leurs camarades en détention. De l'Uac au tribunal, la présence populaire est forte et remarquée. Les cries de libération un peu partout. Devant la salle d'audience, leurs camarades exigent sans condition la libération des 37 apprenants.Sans quoi, ils ne vont pas quitter les lieux et aucune activité ne sera faite sur l'Université de Calavi. Pour le moment, chacun attend la décision de la justice. À tout moment, le procès peut être reporté.
Dans leurs mouvements de grève, les étudiants exigent la démission de la ministre de l'enseignement, Marie Odile Atanasso du Supérieur, le rétablissant des 21 étudiants exclus pour cinq ans de l'Uac depuis octobre 2016, l'amélioration de leurs conditions d'études, le payement des arriérés d'allocation et bourse universitaire, le payement des nouveaux bus de transport et le départ des forces de l'ordre sur l'Uac.C'est ce qu'on peut retenir des points essentiels.L'audience devrait se tenir hier, mercredi.Mais l'on ignore pourquoi elle se tient ce jeudi, 08 mars.
Du côté des autorités, aucune réaction n'est entendue.Et ce, depuis que les 37 etudiants sont arrêtés.Tout le monde attend la justice faire son travail. Bien que des étudiants soient arrêtés, la grève se poursuit sur l'Uac.Qu'en dit le Gouvernement de Talon ?
Et si l'Executif allait à une table négociations avec ses enfants étudiants ?
SC🌏🌍P-INF🅾S
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