mercredi 23 mars 2022

🔴Afghanistan/Éducation🔴 Les talibans refusent la scolarisation des filles SC🌏🌍P-INF🅾️S M🅾️NDE (Diverses raisons sont évoquées) Mercredi 23 mars 2022, 07h40min 20 Chaabane 1443 Par SIM, exclusivité








Dès ce mercredi, les filles sont exclues de la scolarisation en Afghanistan selon une annonce des talibans. Les talibans ont ordonné, mercredi 23 mars, la fermeture des collèges et lycées pour les filles en Afghanistan, quelques heures seulement après leur réouverture, a confirmé un responsable taliban. « Oui c’est vrai », a déclaré sans autre commentaire à l’Agence France-Presse (AFP), Inamullah Samangani, porte-parole des talibans, confirmant des informations selon lesquelles les filles avaient été priées de retourner chez elles. À cet effet, les talibans ont ordonné la fermeture des écoles et lycées dans lesquels les filles sont scolarisées. Cette fermeture est faite dans le but de mettre fin à l'éducation jugée dangereuse des filles dans le pays. Après leur accession au pouvoir, les talibans ont à nouveau refusé la scolarisation des filles dans tout le pays. Seuls les hommes ont le droit d'aller à l'école, à en croire les talibans au pouvoir actuellement. Après les attentats du 11 septembre 2001, les talibans ont perdu leur pouvoir à cause de l'invasion américaine. Donc c'est durant cette période jusqu'en 2021 que les filles ont eu droit d'aller à l'école. Mais depuis leur retour au pouvoir mi-août 2021, les talibans annoncent la non scolarisation des filles dans le pays. Selon les talibans, une fille scolarisée devient un danger pour la société. L'ONU et les organisations Internationales s'y opposent. Les talibans sont en quelque sorte des islamistes radicaux qui se focalisent sur la Charia, loi islamique. Il y a six mois, le 15 août 2021, les talibans entraient dans Kaboul, la capitale de l'Afghanistan, et prenaient le pouvoir, presque vingt ans après en avoir été chassés. Grace à ses envoyés spéciaux, France Inter revient, en images, sur la vie dans ce pays depuis le retour des fondamentalistes.





Les filles élèves et les enseignantes exclues de la rentrée 2022 par les talibans






"Une rentrée 100% masculine : seuls les collégiens et lycéens afghans étaient autorisés à reprendre le chemin de l'école samedi, une mesure déplorée par l'Unicef qui a exhorté le nouveau régime taliban à ne pas "laisser les filles de côté" et par l'Unesco qui met en garde contre des "conséquences irréversibles". Dix jours après la réouverture des universités privées du pays, le ministère de l'Education afghan a annoncé vendredi que "tous les professeurs hommes et les élèves" du secondaire allaient retrouver leur établissement, sans faire aucune mention des enseignantes ou des collégiennes et lycéennes. Ce flou risque d'alimenter un peu plus encore l'inquiétude d'une partie de la population afghane et de la communauté internationale qui redoutent de voir se reproduire le même scénario que lors du premier passage au pouvoir des fondamentalistes, entre 1996 et 2001. Le mouvement islamiste avait mené une politique particulièrement brutale à l'égard des femmes, qui n'étaient pas autorisées à travailler, étudier, faire du sport ou encore sortir seules dans la rue" avait écrit TV5 Monde le 24 décembre 2021.


Ce que craignaient des femmes à quelques jours du retour au pouvoir des talibans





En juillet 2021, alors que les forces américaines et de l'OTAN continuent de se retirer d'Afghanistan, la BBC a interrogé trois femmes de trois générations différentes sur leurs craintes pour l'avenir. Une enseignante, une diplômée d'université et une écolière, toutes décrivent comment, pendant la pandémie, elles ont dû non seulement lutter contre la fracture numérique, mais aussi contre les inégalités entre les sexes, la culture et les conflits. Ce n'est pas la première fois que Shahla Fareed commence à cacher des livres. Ce n'est pas non plus la première fois qu'elle commence à mettre en place une école secrète. Pour Shahla et de nombreuses autres femmes en Afghanistan, l'éducation de leurs filles est à nouveau menacée.



Des cours à l'apparition du Covid-19 avant le retour des talibans au pouvoir




Pendant le confinement, elle a continué à donner des cours virtuels, mais elle affirme que beaucoup de ses élèves ont eu du mal à se connecter. "La plupart de mes étudiantes n'ont pas de smartphone, et leurs familles ne les autorisent pas à utiliser l'internet. "Celles qui utilisaient le téléphone d'un membre masculin de leur famille étaient souvent surveillées pendant le cours pour savoir à qui elles parlaient." Mais ce n'est pas seulement la fracture numérique qui freine les femmes. Le conflit actuel en Afghanistan entre le gouvernement et les forces talibanes est préoccupant. Alors que le retrait des forces américaines se poursuit, nombreux sont ceux qui craignent une résurgence du groupe islamiste intransigeant. Le groupe militant a depuis déclaré qu'il n'était plus opposé à l'éducation des filles. S'exprimant sur la BBC au nom des talibans, leur porte-parole Zabihullah Mujahid a déclaré : "Les hommes comme les femmes devraient avoir accès à l'éducation et c'est très important. Mais un environnement spécial et sûr devrait être préparé pour les femmes, et des enseignantes seraient désignées." Cependant, pour de nombreux défenseurs des droits des femmes, dont Shahla, la crainte est grande que l'éducation des femmes soit une fois de plus complètement refusée.







Mercredi 23 mars 2022
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