70.000.000fcfa-Reckya Madougou: Gbadamassi se prononce quand finalement ? Le député Rachidi GBADAMASSI n'a toujours pas donné une conférence de presse comme il a l'habitude de se prononcer sur d'autres sujets. À la surprise générale, le député Rachidi GBADAMASSI n'aurait pas l'intention de se prononcer concrètement sur ce sujet qui avait défrayé la chronique entre 11 décembre et fin janvier dernier. Des médias avaient souhaité que l'honorable de la huitième circonscription électorale puisse éclairer l'opinion sur cette affaire de 70 millions FCFA reçus, disait Reckya Madougou, pour assurer le parrainage à la candidate recalée et en prison du parti Les Démocrates (LD). Depuis cette date du procès de Reckya Madougou, Rachidi Gbadamassi avait adopté le silence sauf sa brève intervention par écrit dans un forum. Alors que quelques de ses collègues cités dans cette même affaire s'étaient déjà prononcés en français et langues locales, des médias prochent se Rachidi Gbadamassi avaient laissé croire que les juristes qui entourent le député feront le travail, mais pour d'autres sujets, c'est lui-même qui parle sans laisser ses hommes de droit faire le travail. Mais il revient sur les faits d'actualité sans dire mot sur cette présumée affaire de 70 millions. Pourquoi Rachidi GBADAMASSI se prononce sur d'autres sujets dans lesquels son nom n'est jamais cité mais semble dribbler le peuple sur le dossier Recya Madougou où son nom est revenu à la barre de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet) ? Pourquoi s'occupe t-il des sujets de d'autres personnes. Tout récemment, Rachidi Gbadamassi a automatiquement intervenu sur la sortie médiatique de l'opposant Komi Koutché sur le retour vendredi dernier de Lionel Zinsou dans le vol présidentiel avec Patrice Talon son ennemi autrefois ? À quoi joue Rachidi Gbadamassi ? Rachidi Gbadamassi devrait animer une conférence de presse pour laver son honneur sur cette affaire de 70.000.000fcfa dans laquelle son nom et 03 de ses collègues sont revenus à la Criet. Le plutôt serait le mieux. Et ce serait la bonne solution avant les législatives de janvier 2023 auxquelles certainement Rachidi Gbadamassi revêtait de s'y retrouver après 20 ans au Parlement. Patrice Talon qui s'est engagé à lutter contre sans sélection contre la corruption ne doit-il pas se prononcer sur ce dossier de 70.000.000fcfa ? Patrice Talon dont le Bloc Républicain (BR) soutient devrait faire le premier pas pour que l'opposition qui doutait de l'indépendance de la Justice soit rassurée dans ce dossier de 70.000.000f. Est-ce que Rachidi Gbadamassi et Patrice Talon, en photo archive, ne se sont jamais parlés en privé sur cette affaire de 70millions ? Le député du BR Rachidi Gbadamassi avait dit être en mission de déstabilisation de l'opposition en vue de la présidentielle du 11 avril 2021. Qui l'avait alors envoyé déstabiliser l'opposition (dure) ? Puisque celle dirigée par Paul Hounkpê étaient en lice.
Rappel sur ce dossier de 70.000.000f
Une affaire de 70 millions FCFA pour le parrainage à la présidentielle 2021 a été révélée lors du procès « financement du terrorisme » à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET). A la fin du procès, des doutes planent toujours des députés mis en cause dans cette affaire. Seule la levée de l’immunité parlementaire permettra de laver leur honneur éventuel devant la justice. À l’audience criminelle sur le dossier dans lequel sont poursuivis et condamnés Reckya Madougou et cinq de ses co-accusés, de « graves accusations » ont été portées contre certains députés de la 8è législature. « Les députés Souwi, Rachidi Gbadamassi, Mama Sanni et Nazaire Sado se sont rendus à Lomé pour rencontrer Mme Reckya Madougou. Il y a eu une première réunion avec Souwi et Sado. Ils ont affirmé lors de cette réunion qu’ils sont 21 députés prêts à donner les parrainages », a déclaré Bio Dramane Tidjani à la CRIET. Selon les dépositions de ce coordonnateur adjoint du parti "Les Démocrates" dans la 8è circonscription électorale, un député a exigé de l’argent pour la signature du parrainage de la candidate Reckya Madougou. « J’ai reçu un appel de Gbadamassi qui m’a appelé pour me féliciter. Il m’a demandé de mobiliser 70 millions FCFA pour soutenir la candidature de Reckya Madougou » , a confié le coaccusé dans l’affaire « financement du terrorisme ». A la suite de ces accusations, l’un des avocats de la défense, Me Renaud Agbodjo a demandé que les députés Rachidi Gbadamassi, Nazaire Sado et Mama Sanni comparaissent en qualité de témoins. A l’issue des débats et plaidoiries, Reckya Madougou et ses coaccusés Bio Dramane Tidjani, Sacca Zimé Georges et Maman Touré Ibrahim ont été condamnés à 20 ans de prison et 50 millions FCFA d’amende pour « financement du terrorisme ».
Le résumé du procès Madougou
Au Bénin, la figure de l’opposition Reckya Madougou condamnée à vingt ans de prison
L’ancienne garde des sceaux a été reconnue coupable de « complicité d’actes terroristes » par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Mis en place par le pouvoir en 2018, ce tribunal spécial est accusé par ses détracteurs de servir d’instrument juridique du pouvoir pour museler l’opposition. L’opposante béninoise et ancienne garde des sceaux Reckya Madougou a été condamnée, samedi 11 décembre, à vingt ans de prison pour terrorisme devant un tribunal spécial à Porto-Novo, la capitale du Bénin. Quatre jours auparavant, un autre opposant, Joël Aïvo, avait été condamné à dix ans de prison. Après plus de vingt heures d’audience, Mme Madougou, 47 ans, a été reconnue coupable de « complicité d’actes terroristes » par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). L’opposante, qui avait plaidé non coupable, a été condamnée à la peine requise par le procureur. « Cette cour a délibérément décidé de clouer au pilori une innocente », a dit Mme Madougou, peu avant l’annonce du verdict. « Je n’ai jamais été et je ne serai jamais une terroriste. » L’ancienne ministre, dont la candidature à l’élection présidentielle du 11 avril avait été rejetée, avait été arrêtée quelques semaines avant le scrutin qui a vu le président Patrice Talon être réélu pour un second mandat, avec plus de 86 % des voix. Mise en examen et écrouée au début de mars à Cotonou, la capitale économique, l’opposante est accusée d’avoir financé une opération visant à assassiner des personnalités politiques pour empêcher la tenue du scrutin et ainsi « déstabiliser » le pays. Le gouvernement affirme que la Criet est un organe totalement indépendant, jugeant de manière impartiale et faisant fi des appartenances politiques. Pourtant, c’est presque sans surprise que Mme Madougou a été condamnée, affirmant elle-même à la barre « ne pas se faire d’illusion » quant à l’issue du procès. « Je m’offre à la démocratie de mon pays si mon sacrifice peut rendre à votre cour son indépendance », avait-elle lancé dans la soirée.
Jeu 24 fév, ph R. Gbdm
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