jeudi 3 février 2022

🔴Parakou/Ex-habitants Ocbn🔴 18 ans après les casses, aucun dédommagement; même avec Talon ? SC🌍🌏P-INF🅾️S M🅾️NDE (Les survivants espèrent toujours) Jeudi 03 février 2022, 17h30min 02-07-1443 Par SIM, reportage







18 ans après le déguerpissement, les sinistrés oubliés par l'État central. Les habitants du quartier Ocbn du 1er Arrondissement de Parakou nord Bénin, située à 437km de Cotonou, n'ont toujours pas été dédommagés selon une enquête de votre journal en ligne Scoop Infos Monde (SIM). "Le mercredi 04 févr 2004, à 08h10min", les "cries de coeur sont entendus dans ce quartier situé à l'Ouest du quartier Dépôt" relate un des survivants à SIM. "Nous étions élèves au Lycée Mathieu Bouké, une fois sur les lieux, ce sont nos maisons que des gros engins mettent à Terre", poursuit A. M. au micro de SIM en pleurant. "Aujourd'hui, 95% d'entre nous sont toujours en location jusqu'à présent" selon A. M. . Exactement 18 ans, jour pour jour ce vendredi 04 février, que les habitants de l'ex OCBN à Parakou sont chassés par l'État du feu président Mathieu Kérékou.Plus de 200 ménages sur une superficie de près de 70 hectares sont détruits en son temps dans le premier Arrondissement de Parakou, selon une source qui a habité là-bas, Aujourd'hui qui a 47 ans. L'affaire est passée sous silence pendant les dix ans du président Boni Yayi (2006-2016), à en croire une autre source crédible.En son temps, le relogement était prévu par le Gouvernement Kérékou démocratie II (2001-2006), estime une source qui croyait à une rumeur de 2003-2004. Cette annonce, selon nos enquêtes, faite par la municipalité (2003-2008) de l'ancien maire de Parakou, Rachidi Gbadamassi n'a pas connu un succès. Beaucoup des habitants du quartier Ocbn seraient  morts de soucis, à en croire D. L. .Bientôt six ans que le régime de Patrice Talon a pris les reines du Bénin. Quelques habitants de l'OCBN, espérant toujours, se demandent si le gouvernement actuel a connaissance de ce dossier pathétique ? L'affaire semble-t-elle être classée ? S'interroge SIM. En son temps, Cheick El-hajj Abdoulaye TEGNAMI, président d'honneur du Conseil des Imams de Parakou et plus vieux Imam encore en exercice d'Imamat au qui avait son grand domicile à l'OCBN était désigné par les habitants pour des pourparlers avec le gouvernement de Mathieu Kérékou alors qu'il y habitait il y avait près de 40 ans en son temps. Des espoirs étaient prévus, révèlent un proche de Cheikh Imam Tegnami au micro de SIM. Un dédommagement était même annoncé, ajoute la source rapportant les réponses du guide religieux. À notre grande surprise, ce sont les casses qui ont crépis le 04 février 2004, conclut le proche à SIM. Pour rappel c'était le mercredi 04 février 2004 autour de  08h00. Précisément le 3ème jour de la Tabaski 2004, ajoute une sage survivant de l'Organisation Commune Bénin Niger (Ocbn). Une machine s'est pointée au Nord de l'administration Nitra de l'OCBN où est stocké le soufre. La démolition des habitats  commence par la première habitation qui est celle de feu vieux communément appelé "tailleur afu" et continue en ordre jusqu'à dernier deux jours après situé au Sud du quartier Wansirou, troisième arrondissement de Parakou, selon une source historique. Des cries et pleures dans tous les sens. Sans savoir où aller, des habitants (comme des réfugiés) déposaient leurs bagages au bord du goudron (aujourd'hui contournement de Parakou), rajoute DA.. Ce jour-là, vers 11h, un conducteur de camion gros porteur venant de Zongo, troisième arrondissement, pour Cotonou a manqué ses freins, disait-il. Ce conducteur tue 04 personnes sur place dont deux élèves.Un écolier de CP/A EPP-OCBN du nom de Hamzath et habitant de l'OCBN, âgé de 07 ans en son temps a rendu l'âme automatiquement, rappelle M. en pleurant .Un un élève de la  terminale des séries G d'une école privée de Parakou qui était venu vivre l'événement est aussi décédé. Et deux autres difficilement identifiables.L'opération a duré deux jours, selon T.. Selon l'OCBN, cette zone qualifiée de dangereuse ne devrait pas être habitée. En 2004, certains premiers occupants ont vécu près de 40 ans dans cette localité. Avant le deguerpissement, un comité en charge des négociations avec l'État central était installé.Les Responsables de ce comité sont, entres autres: Feu Djimassè, agent retraité de l'OCBN, Cheick El-hajj Aboudoulaye TEGNAMI, actuel Imam central Parakou-Dépôt et président du dît comité d'alors, le surnommé "tailleur afu", membre décédé il y a 11 ans, feu Sadissou Gérard, enseignant à la retraite ; décédé il y a 20 ans. Selon les archives, ils affirment que les négociations étaient porteuses de fruits avant 2004.Ils ont eu plus de 20 réunions dans cette affaire. À la veille de cette opération de démolition du 04 février 2004, une dernière rencontre de promesse avait même eu lieu, affirme un vieux sage habitant. Et il était retenu que les solutions seront trouvées aux habitants. Sans un avertissement, les casses commencent 72h après. Le Jour de l'opération, au moins 200 animaux des éleveurs de l'OCBN sont tués par le conducteur de la machine à casse, révèle Fa. à SIM. Des dégâts matériels et des pertes en vie humaine sont énormes. Aujourd'hui, cette zone est habitée par des personnes de sans fois ni loi, des criminels. C'est là on rencontre des grands gangsters, des fumeurs de cocaïne, drogue et gué..., selon des habitants des environs. Des viols et des tueries. Nul n'entre là pour sortir saint et sauf s'il est ganster. Il y a 10 ans, une femme en enceinte est découpée en morceau comme un animal, se souvient un habitant. Durant ces 18 ans, des conducteurs de taxi-moto appelés Zemidjans ont été trop braqués et tués dans ce quartier délogé. Et si le Gouvernement de Patrice Talon cherchait à voir claire dans cette affaire sociale qui est très pathétique.



Les actuels occupants  et ce qu'il faut faire





Actuellement, trois occupants sont toujours les maîtres des lieux ce sont : l'Ecole Primaire Publique Ocbn qui n'a pas été cassée parce-que appartenant à l'État, le terrain de football et en même temps la place Idi. C'est la place Idi central du premier Arrondissement, soit le deuxième Idi créé à Parakou OCBN-Dépôt qui continue d'être fonctionnelle malgré les casses depuis 18 ans. La communauté musulmane de Parakou continue d'occuper cette place à travers les prières de Ramadan et Tabaski, deux fois l'année, sur ce ce terrain de football Ocbn. Cette information est confirmée à SIM par Cheikh Imam El-hajj Abdoulaye TEGNAMI qui dirige les prières de Eid El Fitri (fête de la fin du jeûne musulman en Arabe)  et Eid El Kebir (la fête de la Tabaski en Arabe). Au cas où le domaine de l'aérodrome serait autorisé pour le lotissement, il faudrait que l'État central autorise le dédommagement des Ex-habitants Ocbn sur ce domaine l'aérodrome. Puisque le domaine de l'aérodrome et celui de l'OCBN se font frontières à l'Ouest du goudron de la voie inter-Etat qui quitte Cotonou pour Niamey. Sans le lotissement, il faut signaler que des présumés propriétaires ont commencé par occuper deux cinq ans le domaine de l'aérodrome de Parakou du côté Sud et Nord. Ces occupants "illégaux" estiment que l'aéroport International de Parakou à Tourou est fonctionnel. Donc l'État n'a plus besoin de ce domaine de l'aérodrome. Selon une enquête, ces occupants n'arrivent toujours pas à se faire établir des actes fonciers administratifs. La priorité si le lotissement sera effectif, c'est le dédommagement des Ex-habitants de l'OCBN et la réservation de la place Idi Ocbn qui est trop vieux dans l'histoire des Idis de la Cité des Koburu. Mais comme l'OCBN n'existe plus, ses habitants auront-ils la chance de revenir sous autorisation de l'État central ? Puisque la liste des sinistrés existe bel et bien jusqu'à ce jour, apprend SIM. Pour le moment, les Ex-habitants survivants ou pas ont toujours le regard tournés vers l'État central pour le dédommagement 18 ans après. 









Jeu 03 fév, ph arch.
SC🌏🌍P-INF🅾️S M🅾️NDE

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