lundi 19 février 2018

28 ANS DE LA CONFÉRENCE DES FORCES VIVES DE LA NATION : RACHIDI GBADAMASSI S'EN SOUVIENT ET S'ADRESSE AU PEUPLE BÉNINOIS. Mesdames et Messieurs, Militantes et Militants, Vaillant peuple du Bénin, Une fois encore, nous sommes appelés à nous souvenir de ces moments très importants dans la vie de notre Nation. C'était en 1990, notre pays écrivait de nouvelles pages de son histoire et ce sera le début d'une nouvelle ère. 28 ans après, si on s'en rappelle et de façon très forte, c'est parce que tous ensemble nous avons combattu l'échec, la fatalité, l'intolérance, le chaos et par dessus tout nous avons surmonté nos divergences pour sauver la patrie. De cette historique rencontre, je retiens deux grandes leçons. La première, c'est que nous pouvons beaucoup de choses et même l'impossible si nous le voulons. En 90, le peuple a voulu et le Bénin a étonné le monde entier. La deuxième grande leçon, c'est que si nous avons réussi, ce n'est nullement parce que nous n'avions pas des différences ni des problèmes. Mais parce que, nous nous en sommes départis pour sauvegarder la seule et unique chose qui nous unit et qui nous unira toujours : notre nation. En ce jour mémorable, je tiens à rendre un hommage mérité à Feu Général Mathieu Kerekou qui est le principal artisan de la réussite de cette rencontre. Par sa grandeur d'esprit et son sens élevé de patriotisme il a déjoué tous les pronostics pour faire grandir le Bénin. Aujourd'hui, nous semblons perdre ces qualités. La politique est devenue une jungle, un monde décrit par un philosophe que je paraphrase " on y entre libre mais partout on est dans les fers". Avec ce qu'est devenue la politique au Bénin nous aurons du mal à evoluer, à sortir du sous développement et de la précarité. Tout simplement parce que nous exposons très vite notre haine, notre mauvaise foi et notre jalousie contre un homme au lieu de faire des critiques constructives, objectives, de faire la guerre des idées. Dieu a voulu que Talon soit le Président et il l'est, c'est la volonté de Dieu et personne n'y peut absolument rien. La seule chose qui nous reste en bons filles et fils du Benin, c'est de l'accompagner à conduire le pays à bon port. Son échec est notre échec, et sa réussite notre réussite puisqu'en fin de compte c'est le peuple qui jouira des fruits de ses réalisations si ça marche bien entendu. Les hommes passent, les institutions restent, le Bénin reste. Pour cela, nous avons l'obligation d'apporter notre pierre à la construction de l'édifice, quoi que minime. En jugeant le Président Talon sur la base de sa personne, de ce qu'il est nous biaisons le débat et nous faisons un grand tort aux générations à venir. C'est notre temps, c'est notre époque et nous n'avons pas le droit de sacrifier les intérêts de tout un peuple sur l'autel de nos querelles personnelles et intestines. La démocratie chèrement acquise au terme de cette conférence sera demain, ce que nous voudrions qu'elle soit. Par conséquent, unissons nous pour construire notre belle patrie le Bénin. Je place donc ce 28ème anniversaire sous le signe de la méditation et de la remise en cause. Vivent les acquis de la conférence de Février 90 ! Vive le Bénin sous la rupture ! Vive le Bénin en marche Je vous remercie *He. Rachidi Gbadamassi* Proposé ce lundi 19 février 2018 par SC🌍🌏P-INF🅾S

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