dimanche 25 février 2018
Syrie/Crise Politique : Guerre de la Ghouta Orientale, Quoi Comprendre ? En 2012, une bataille s'éclate à la Ghouta orientale syrienne. Elle fait des millions de morts. Par 3ATB, le 25 février 2018 Après Damas, Alep et autres, la guerre affecte la Ghouta orientale depuis six ans.Hier, plus de 30 morts enregistrés parmi les habitants. Du samedi de la semaine passée à ce samedi, plus de 500 civils tués. Début de la bataille. La bataille de la Ghouta orientale a lieu lors de la guerre civile syrienne. Après l'échec de leur offensive lors de la bataille de Damas, au cours de l'été 2012, les rebelles se replient et poursuivent le combat dans des quartiers périphériques de Damas et des villes et des villages de la Ghouta, aux alentours de la capitale. Progressivement les rebelles se retrouvent encerclés dans plusieurs poches : la principale se situant à l'est avec la ville de Douma et les quartiers de Qaboun, Barzeh et Jobar. Au sud, les insurgés résistent principalement dans les quartiers de Yarmouk, Qadam, Hajar al-Aswad, Beit Sahem et Yalda et dans les villes de Daraya et de Mouadamiyat al-Cham. Plusieurs groupes rebelles participent aux combats : le plus puissant dans le gouvernorat de Rif Dimachq étant le mouvement salafiste Jaych al-Islam, dirigé par Zahran Allouche. Des groupes affiliés à l'Armée syrienne libre — comme Faylaq al-Rahmane, le Liwa Shuhada al-Islam et Faylaq al-Cham — sont également présents, ainsi que Ahrar al-Cham, l'Union islamique Ajnad al-Cham et le Front al-Nosra, qui se rebaptise Front Fatah al-Cham en 2016, puis se fond dans le Hayat Tahrir al-Cham à partir de 2017. Le régime syrien conserve quant à lui plusieurs de ses forces d'élite dans la capitale, avec notamment des éléments de la Garde républicaine. Il est également renforcé, dés le début du conflit, par de nombreuses milices chiites venues d'Irak, du Liban, d'Iran, d'Afghanistan et du Pakistan. Ces dernières invoquent la protection de la mosquée de Sayyida Zeinab, un haut lieu de pèlerinage chiite au sud-est de Damas, pour justifier leur intervention aux côtés des forces de Bachar el-Assad. Pris en étau, les rebelles perdent progressivement du terrain. L'État islamique s'empare du quartier de Hajar al-Aswad en juillet 2014, puis du quartier de Yarmouk en avril 2015. La ville de Daraya est reprise par le régime en août 2016, suivie par celle de Mouadamiyat al-Cham en octobre 2016. SC🌍🌏P-INF🅾S
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire