samedi 24 février 2018

Bénin/Incapacité en gestion : Vers la démission ou la destitution de Talon ? Pour son incapacité à gouverner le pays, Patrice Talon pourrait devenir un ancien président avant la fin de son premier mandat en 2021."J'aviserai " deviendrait un vain mot. Par 3ATB le 24 février 2018 Actuellement, la situation sociopolitique du Bénin peut amener Patrice Talon à démissionner du pouvoir. Au pire des cas, prévue par la Constitution de 1990, le chantre de la Rupture pourrait être aussi destitué. Comme cela se passe avec les maires depuis l'avènement du Nouveau Départ. De jour en jour, tout se complique avec Talon et ses Talon. On se demande s'il n'y a plus de conseiller pour lui. La gouvernance n'a de sens que si on a le peuple. Certes, Patrice Talon a beau maîtriser ou détenir l'Armée. Mais parfois, cabri mort n'a plus peur de couteau. La preuve palpable, au Zimbabwe, Robert Mugabe est contraint de démission en novembre dernier. Le chef de l'État béninois semble ne pas voir la gravité de ce qui se passe actuellement dans le pays. Si on se voit dévorer par le pouvoir, il ne faut pas avoir la honte de montrer son incapacité. Tout le monde n'est pas né pour être président. On peut l'être de façon accidentelle. En ces moments, les difficultés s'observent dans la gestion. Et si Talon démissionnait dans la dignité ? Autrement, et s'il changeait sa manière de gérer le pays ? La défalcation sur les salaires de février 2018 entrainent déjà le pire dans le Bénin. Annoncée pour arrêter, la grève reconduite, dès la semaine prochaine, presque dans tous les secteurs. De la Justice à la Santé sans oublier l'Éducation, une grève illimitée désormais. Lorsqu'on fait un bilan en 22 mois de la Rupture, les larmes peuvent couler. En décembre 2016, des casses sont faits dans les douze Départements que comptent le Territoire. Cela a entraîné beaucoup de citoyens à un douzième provisoire. Les formes ont, elles aussi, leurs parts dans cette crise. La liste est longue. Malgré les cries, le Gouvernement évolue sans écoute. Comme on le dit "les chiennes populations aboient, la caravane Rupture passe". De trois repas par jour, la majorité de béninois tend vers un pour une journée. Si il n'y a plus d'emploi, les populations vont assister une insécurité grandissante. Car, celui qui ne fait rien et qui veut manger fera ce qu'on ne veut pas. Le.vol ! Les grossesses en milieu scolaire s'accroissent. Si les parents d'apprenants ne donnent plus rien aux filles, elles s'accrochent à un amant. Conséquence, le ballon se gonfle davantage. Pire, l'année pourrait emprunter la couleur blanche. Ce qu'il faut aussi éviter. " Bénin, quartier latin de l'Afrique". L'urgence est d'éviter cette défalcation. Et d'aller à une table de négociations. Pourquoi ne pas convoquer un dialogue national pour le développement du Bénin, pays connu de paix et de démocratie.Le président Patrice Talon peut, bel-et-bien, réussir son mandat que ses prédécesseurs. Il suffit simplement de changer sa politique et d'écouter son peuple.De là, tout ira bien et on pourrait aviser un jour. Et si Talon renonçait à cette défalcation dangereuse? Ou bien il peut solliciter les conseils de l'ex-président, Boni Yayi afin de finir en beauté les cinq ans. SC🌏🌍P-INF🅾S

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