jeudi 22 février 2018

Bénin/Rencontre Gouvernement-Syndicats: Vers une grève à vie sous Talon. La Rencontre entre les travailleurs et les membres du Gouvernement s'est achevée à queue de poison ce jeudi à l'infosec de Cotonou. Sans une solution, la grève devient illimitée, à en croire les fonctionnaires. Par 3ATB le 22 février 2018 La grève qui secoue l'administration béninoise est loin de connaître une fin.Le Gouvernement de la Rupture n'est plus prêt à céder les baskets.Réunis ce jeudi, 22 février, à l'infosec de Cotonou, les travailleurs ont claqué la porte du lieu où se tient la rencontre de négociations. À sa prise de parole, le ministre des Finances, Romuald Wadagni a martelé aux syndicalistes que la défalcation sur salaire est pure et simple sans débats. Le Gouvernement n'a pas besoin de l'avis de quelqu'un pour le faire.Ce point vient mettre le feu sur les lieux.Conduit par le ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané, ce dialogue a toujours échoué depuis les débuts.Des propos d'insultes et dangereux ont été employés.Le grave, les sept centrales et confédérations syndicales estiment que sans que le président Patrice Talon et son équipe ne vont pas ramener la balle à terre, la grève ne prendra plus fin.Donc vers une grève à vie, car le Nouveau Départ n'est pas prêt à reculer.Plus de cinq Rencontre échouée.Bio Tchané a échoué et s'il démissionnait ? Démarrée depuis plus de deux mois, les travailleurs revendiquent des ajouts sur salaire, des primes et autres.Ils dénoncent les reformes que le Gouvernement Talon a entreprises dans leurs secteurs en 2017.À l'instar des réformes, les grévistes ont aussi contesté la loi retirant le droit de grève à la Justice, à la Santé et à la Sécurité. Bien qu'elle soit casée par la Cour Constitutionnelle et renvoyée aux députés pour encadrement. Beaucoup de pertes en vies humaines est enregistré dans les hôpitaux à cause de ces mouvements de débrayages. Plus de dix étudiants de l'UAC sont emprisonnés. Les populations n'arrivent plus à retirer régulièrement les actes administratifs juridiques.Les apprenants sont délaissés à la maison. Les conséquences négatives de la grève sont énormes. Sans un peuple, peut-on gouverner ?Élu par 65% de béninois, Patrice Talon devrait écouter le crie de coeur des populations qui sont victimes de ces mouvements de colère. À cet effet, il pourrait écouter les travailleurs. Car cela va loin et les élèves et écoliers courent une année blanche après celle de 1989-1990, veille de la Conférence nationale des forces vives de la Nation. SC🌍🌏P-INF🅾S

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