samedi 3 février 2018
Intoxications dans les réseaux sociaux: Désormais, Les auteurs sévèrement poursuivis. ( prison et payement des amendes financières ). Par BA, le 03 février 2018 Les spécialistes en désinformations seront poursuivis par la justice dans plusieurs États. De l'Europe, en Amérique en passant par l'Asie et le Moyen Orient sans oublier l'Afrique, la sanction est la même. Les présidents, les dirigeants et rois des pays du monde sont entrain de définir le système qui va permettre de contrôler les posts dans les Whasap, facebook, messenger, twitter, et autres.En France, les choses sembles prendre fin et le dossier sera transmis au parlement pour ériger une loi en bonne et dure forme.Et les accusés pourront aussi payer de fortes amandes après avoir fait la prison. Selon Figaro , Emmanuel Macron et la directrice des opérations de Facebook, Sheryl Sandberg, lors du sommet «Choose France», au château de Versailles, le 22 janvier 2018. Thibault Camus/AP/SIPA/Thibault Camus/AP/SIPA ENQUÊTE - Alors que les géants américains de l'Internet enregistrent des résultats financiers records, des lois, notamment en France, sont en préparation pour les sanctionner quand ils diffusent des informations mensongères sur leurs réseaux sociaux. Emmanuel Macron en est resté médusé. En plein débat d'entre-deux-tours de la présidentielle, et alors que la tension est à son comble sur le plateau, Marine Le Pen sombre dans les approximations et peine à sortir la tête de l'eau. Consciente que l'Élysée est en train de lui échapper, la candidate d'extrême droite tente un coup de poker: «J'espère qu'on n'apprendra pas que vous avez un compte offshore aux Bahamas…», lâche-t-elle mystérieusement. Devant leurs téléviseurs, 16 millions de Français découvrent l'existence de cette fake news , une information mensongère, montée de toutes pièces et diffusée sur les réseux dans le seul but de nuire au candidat. «On avait passé la journée à préparer la riposte sur le programme, et on s'était un peu déconnecté du reste. Quand elle lui a balancé ça, on s'est tous demandé ce qu'elle racontait. Personne n'était au courant», se souvient Mounir Mahjoubi, aujourd'hui secrétaire d'État au Numérique. À l'époque, Emmanuel Macron ne laisse pourtant rien transparaître de sa surprise et répond du tac au tac. «Ça, c'est de la diffamation. (…) La grande différence entre vous et moi, c'est que vous vous avez des affaires, moi, je n'en ai pas Mme Le Pen», assène-t-il sèchement. Il n'empêche, l'épisode a laissé des traces. Huit mois plus tard, jour pour jour, le chef de l'État a profité de ses vœux à la presse, début janvier, pour annoncer une loi et lutter ainsi contre les fausses nouvelles en période électorale. Dévoilé à la surprise générale, ce texte n'avait jamais été évoqué par le président. «C'est lui qui nous a demandé de travailler dessus courant novembre», indique-t-on à l'Élysée, où l'on explique avoir collaboré avec le ministère de la Culture et le secrétariat général du gouvernement pour en définir les contours. La copie lui a été remise en décembre «Si vous êtes candidat à une élection, que quelqu'un diffuse des fake news sur vous, vous n'avez pas les moyens de le stopper rapidement, d'interdire ce site, et de faire retirer l'information. Moi je l'ai vécu: c'est impossible», déplorait-il. Emmanuel Macron plaide donc pour «un référé qui permet, en 24-48 heures, de faire retirer le contenu et, éventuellement, de sanctionner celui qui l'a diffusé». SC🌍🌏P-INF🅾S
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